Tous les missiles hypersoniques utilisés dans les frappes de représailles de l'Iran contre Israël ont atteint leurs cibles après avoir échappé aux systèmes de défense aérienne du régime, rapporte Press TV.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mené samedi soir, 13 avril, pour la première fois dans l’histoire du pays, de vastes frappes de missiles et de drones contre les territoires occupés.
Baptisée « Promesse honnête », l’opération a infligé des dégâts aux bases militaires israéliennes.
Des sources ont rapporté à la chaîne Press TV que le régime israélien et ses partisans n’ont réussi à intercepter aucun des missiles hypersoniques iraniens.
L’Iran fait partie des rares pays possédant la technologie nécessaire pour produire des missiles hypersoniques capables de se déplacer à grande vitesse et d’atteindre leurs cibles avec une grande précision.
Les missiles hypersoniques iraniens sont très maniables, ce qui leur permet d'avoir une trajectoire de vol imprévisible afin de confondre les boucliers antimissiles ennemis.
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, a déclaré dimanche que l'Iran avait frappé une importante base de renseignement dans les territoires occupés et la base aérienne de Nevatim, d'où un F-35 israélien avait décollé pour frapper le consulat iranien à Damas.
Les frappes « ont atteint leurs objectifs » car le système de défense aérienne Dôme de fer du régime n'a pas réussi à identifier les missiles et les drones iraniens.
L'opération du CGRI a été menée en représailles à une attaque de missile lancée par Israël contre les locaux diplomatiques de l’Iran à Damas, capitale de Syrie, le 1er avril dernier.
Cet attentat a causé la mort en martyr du général de division Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Qods du CGRI, de son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, et de cinq de leurs officiers.
L'attaque terroriste a été condamnée par de hauts responsables politiques et militaires iraniens qui ont promis une vengeance.
Lors des sermons de la prière de l’Aïd al-Fitr, le mercredi 10 avril à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei, a déclaré que le régime israélien devait « être puni et sera puni ».
« Le régime sioniste maléfique a commis une autre erreur… et c’est l’attaque contre le consulat iranien en Syrie. Le consulat et les missions diplomatiques de tout pays sont considérés comme le territoire de ce pays. Quand ils attaquent notre consulat, cela signifie qu’ils ont attaqué notre sol. »
