Sur fond des menaces de représailles de l’Iran à la frappe israélienne sur la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, les Israéliens se sont précipités vers les grandes surfaces où ils ont envahi les rayons pour s'approvisionner en nourriture.
Suite à la menace iranienne, les habitants des territoires occupés se sont précipités dans les magasins et les supermarchés pour acheter en masse des aliments notamment en conserve et de l’eau, a rapporté le site web israélien Walla.
Toujours selon le rapport, les supermarchés ont connu un pic de fréquentation. De longues files se sont formées aux caisses en raison du nombre des clients qui n'ont pas tardé à vider les rayons.
Face à cette ruée dans les magasins, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré lors d’un point de presse, qu’il n’était pas nécessaire d’acheter des générateurs, de stocker des aliments ou de retirer de l'argent aux distributeurs automatiques. Et d’ajouter : « En cas d'un changement de situation, nous informerons [les Israéliens] par une annonce officielle et urgente. »
Le régime israélien a mené, le 1er avril, une attaque de missiles contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas en Syrie. L'ambassadeur iranien sur place, Hossein Akbari, a affirmé que l’attaque avait été menée par des chasseurs israéliens visant le bâtiment consulaire par six missiles.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a confirmé la mort en martyr du général de division Mohammad Reza Zahedi et son adjoint, le général Mohammad Hadi Rahimi, ainsi que de cinq officiers lors de l’attaque israélienne.
L’attaque a suscité de vives condamnations internationales. Un grand nombre de pays et d'autorités officielles ont condamné l'agression israélienne, y compris la Turquie, le Pakistan, l'Arabie Saoudite, l'Algérie, les Émirats arabes unis, la Tunisie, l'Égypte, le Venezuela, Cuba, la Chine et la Russie.
Selon Reuters, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont empêché le Conseil de sécurité de publier un communiqué en condamnation de la frappe israélienne.
