Le chef de la diplomatie condamne la récente frappe israélienne contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, affirmant que Tel-Aviv devra assumer les conséquences de son acte.
Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a condamné la récente attaque israélienne contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, la capitale syrienne, soulignant que le régime occupant devra assumer les répercussions de son acte criminel.
Amir-Abdollahian a fait cette déclaration, le lundi 1er avril, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue syrien, Faisal Mekdad, qui l'avait appelé pour discuter des différents aspects de la dernière agression israélienne dans ce pays arabe.
Le chef de la diplomatie iranienne a condamné l'attaque comme une violation de toutes les obligations et conventions internationales, déclarant que le régime sioniste serait responsable des conséquences de cette action. De même, il a souligné la nécessité d'une réponse sérieuse de la communauté internationale à de telles mesures criminelles.
Le plus haut diplomate iranien a également remercié Mekdad pour sa visite à l'ambassade de la République islamique d'Iran à Damas peu après l'attaque israélienne.
« [Le Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu a complètement perdu son équilibre mental en raison des défaites consécutives du régime israélien à Gaza et de son échec à atteindre les objectifs ambitieux des sionistes », a ajouté Amir-Abdollahian.
Le ministre syrien des Affaires étrangères a, pour sa part, condamné l'attaque du régime « dans les termes les plus fermes » et l'a qualifiée de violation flagrante des réglementations internationales, notamment de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.
L'agence de presse officielle syrienne, SANA, a déclaré que l'agression meurtrière avait été menée par « l'ennemi israélien » et qu’elle avait visé le quartier de Mezzeh à Damas lundi après-midi.
L'ambassadeur iranien à Damas, Hossein Akbari, a confirmé les informations faisant état de l'attaque israélienne et a déclaré que le régime avait visé le bâtiment consulaire avec six missiles.
Akbari a déclaré que cinq à sept personnes avaient été tuées lors de l'agression israélienne dont des conseillers iraniens qui se trouvaient dans le bâtiment. Deux policiers figuraient parmi les personnes tuées dans l'attaque.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a, pour sa part, dénoncé la brutale attaque israélienne, affirmant qu'il s'agissait d'une violation flagrante des réglementations internationales, en particulier de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.
Dans un communiqué, Kanaani a ajouté que la communauté internationale et les Nations Unies devraient condamner l'acte d'agression d'Israël « dans les termes les plus fermes » et prendre les mesures nécessaires pour contrer l’ennemi agresseur.
Il a noté que des enquêtes étaient en cours pour déterminer les détails entourant cette « attaque haineuse », et a souligné qu'Israël sera responsable des répercussions qui auront lieu.
« La République islamique d'Iran se réserve le droit de prendre des contre-mesures et de décider du type de réponse et de punition de l'agresseur », a déclaré Kanaani.