Les forces d'occupation américaines ont mené une série de frappes aériennes contre des cibles dans l'est de la Syrie, près de la frontière avec l'Irak.
Des avions militaires américains ont mené, ce mardi 26 mars dans la matinée, 10 frappes simultanées contre des quartiers résidentiels et des installations militaires dans la province de Deir ez-Zor, notamment les villes de Deir ez-Zor, al-Mayadine et Boukamal, selon des informations.
Au moins 20 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été blessées lors de ces attaques. Aucun autre détail n’a été fourni jusqu’à présent.
Les États-Unis mènent régulièrement des frappes aériennes en Syrie sous prétexte de lutter contre le terrorisme.
Damas a écrit de nombreuses lettres aux Nations Unies, appelant l'organisation mondiale à obliger les États-Unis de mettre fin à leurs attaques et à leur présence militaire dans ce pays.
Depuis mars 2011, lorsque la Syrie s’est engagée dans des conflits avec des terroristes soutenus par l’étranger, le gouvernement syrien a déclaré que le régime israélien et ses alliés occidentaux et régionaux aidaient les groupes terroristes takfiristes à faire des ravages sur ce territoire.
L’armée américaine a stationné des forces et du matériel dans le nord-est de la Syrie, le Pentagone affirmant que ce déploiement vise à empêcher que les champs pétrolifères de la région ne tombent entre les mains des terroristes de Daech.
Damas insiste cependant sur le fait que ce déploiement vise à piller les riches ressources minérales syriennes.
Les attaques américaines et israéliennes ont de graves répercussions humanitaires sur la population syrienne, qui est actuellement confrontée à une crise humanitaire.
L'Iran a fermement condamné les frappes aériennes américaines en Syrie, les qualifiant d'illégales et de violations flagrantes du droit international et de la Charte des Nations Unies.
Les forces militaires iraniennes jouent un rôle consultatif en Syrie à la demande de Damas, contrairement aux troupes américaines qui sont déployées dans ce pays arabe sans le consentement du gouvernement syrien.