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Nouvelles attaques de l'armée israélienne contre les hôpitaux Nasser et Al-Amal à Khan Younès

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo à titre d'illustration de Reuters concernant la frappe israélienne contre l'hôpital Kamal Adwan de Gaza.

Pour la deuxième fois depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, l’armée sioniste a attaqué les hôpitaux Nasser et Al-Amal à Khan Younès.

Alors que le siège du complexe médical Al-Shifa, dans le nord de Gaza, se poursuit pour le septième jour consécutif, le Croissant-Rouge palestinien a fait état de nouvelles frappes contre le complexe médical Nasser et l’hôpital Al-Amal à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, il indique que l’armée israélienne a lancé d’intenses bombardements contre les deux hôpitaux et a détruit l’enceinte de l’hôpital Al-Amal à l’aide d’excavatrices mécaniques.

Au même moment, les forces israéliennes ont atteint les environs de l’hôpital Nasser où des affrontements avec les forces de la Résistance palestinienne ont éclaté.

Le régime de Tel-Aviv demeure incapable de prouver une quelconque présence des combattants du Hamas ou de la retenue d’otages israéliens à l’intérieur de l’hôpital Nasser. 

Le 15 février, l’armée israélienne a mené une opération contre l’hôpital qui a duré dix jours. Des dizaines de personnes déplacées, des membres du personnel soignant et des patients ont été tués et des centaines d’autres personnes déplacées, accusées de collaborer avec le Hamas, ont été enlevées.

Après le retrait des occupants de Khan Younès, les habitants de la ville ont contribué à la reprise des activités de l’hôpital Nasser de manière limitée et progressive.

Des sources médicales palestiniennes ont confirmé le bombardement de l’hôpital Al-Amal et ont fait état de la mort en martyr d’un membre de la salle des opérations d’urgence du Croissant-Rouge palestinien, Amir Abu Aisha.

Des milliers de réfugiés palestiniens se sont alors réfugiés à l’hôpital Nasser, craignant les bombardements incessants sur Khan Younès.

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, l’armée israélienne cible systématiquement les centres de santé et les hôpitaux de la bande de Gaza. La destruction par Israël des infrastructures civiles dans la bande de Gaza constitue une « violation grave des Conventions de Genève et un crime de guerre ».

« La destruction généralisée des propriétés à Gaza, non justifiée par des impératifs militaires et effectuée de manière arbitraire et illégale, constitue une violation grave de la quatrième Convention de Genève de 1949 et un crime de guerre », avait déclaré en février le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV