Le département du Trésor américain a dévoilé vendredi des sanctions contre un réseau d'entreprises et de particuliers pour avoir facilité des transferts "illégaux" de technologie de dizaines d'entreprises américaines vers des entités iraniennes dont la Banque centrale du pays.
Les sanctions concernent Informatics Services Corporation (ISC), la branche technologique de la Banque centrale d'Iran (BCI), a indiqué le département du Trésor dans un communiqué.
Il a également sanctionné un certain nombre de filiales et de sociétés écrans présumées d'ISC basées en Turquie et aux Émirats arabes unis, ainsi que trois individus qui leur seraient liés, dont Pouria Mirdamadi, de double nationalité franco-iranienne.
Brian Nelson, sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, a prétendu que la Banque centrale d'Iran « a joué un rôle essentiel » en fournissant un soutien financier au Hezbollah libanais et à la branche étrangère du Corps des gardiens de la Révolution islamique connue sous le nom de Force Qods.
Sur le même volet, le département du Trésor américain a annoncé le mercredi 14 février avoir imposé des sanctions à un réseau qui fait passer clandestinement de la technologie américaine en Iran.
Ces désignations ciblent trois personnes et quatre entités liées à l'achat de technologies américaines sophistiquées destinées à être utilisées par la BCI.
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Informatics Services Corporation (ISC) en Iran, affiliée à la Banque Centrale d'Iran, ABS Company aux Émirats arabes unis, Limited Liability Company (LLC) aux Émirats arabes unis et Ted Company en Turquie sont les entités qui ont été inscrites sur la liste noire.
Selon le Trésor américain, la liste des sanctions comprend des individus tels que Seyyed Aboutaleb Najafi, PDG d'ISC, Pouria Mirdamadi, employé de cette société, et Mohammad-Reza Khademi, directeur de L.L.C.
Bien que l’actuel gouvernement américain se prononce sur une approche diplomatique et l’allégement des sanctions, il continue d'adopter les politiques de pression maximale de son prédécesseur, le républicain Donald Trump.
En parfaite harmonie avec leurs alliés occidentaux, les États-Unis ont imposé des sanctions contre l’Iran sous divers prétextes, notamment les droits de l’homme et les guerres en Ukraine et à Gaza.
