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Attaques de Baalbek: le Liban dépose plainte auprès de l’ONU

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Abdallah Bou Habib, ministre libanais des Affaires étrangères. © AFP

Le ministère libanais des Affaires étrangères a annoncé, mercredi, dans un communiqué, que sur instruction du ministre, Abdallah Bou Habib, le Liban allait déposer plainte auprès de l’ONU contre les agressions militaires israéliennes, en particulier celles qui ont visé Baalbek.

Bou Habib a « chargé les services compétents du ministère de déposer plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, par l’intermédiaire de la Mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York, à la suite d’une série d’attaques israéliennes, dont les plus violentes ont eu lieu les 11 et 12 mars 2024 sur Baalbek », peut-on lire dans le communiqué.

Le texte justifie cette plainte en dénonçant notamment « ces frappes qui ont visé des civils dans des zones résidentielles autour de la ville de Baalbek et des villages voisins, faisant des victimes et des blessés parmi des civils non armés et pacifiques ».

Le plus inquiétant, ajoute le texte, est que « cette escalade, qui a lieu dans des zones éloignées de la frontière sud du Liban, indique la volonté d’Israël d’étendre le conflit et d’entraîner toute la région dans une guerre (…) régionale qu'Israël recherche comme bouée de sauvetage pour sortir de son impasse interne ».

Le 26 février, les chasseurs du régime sioniste ont bombardé plusieurs zones de Baalbek, ville située dans le nord-est du Liban. 

L’information avait alors été relayée par la chaîne qatarie al-Jazeera, qui annonçait que l’armée du régime sioniste avait, pour la première fois depuis le début de sa guerre contre la bande de Gaza, lancé au moins deux attaques contre des zones situées aux alentours de la ville de Baalbek.

Ahed Network rapportait quant à elle que l’ennemi sioniste avait pris pour cible la ville de Baalbek à trois reprises.

De même, l’agence de presse Sputnik, citant des sources libanaises, avait précisé que lors de ces attaques, un entrepôt de nourriture avait été visé dans la plaine d’Aadous à Bouday, à l’ouest de la ville de Baalbek.

Pour les raisons susmentionnées, le ministère libanais des Affaires étrangères a alors exhorté la communauté internationale « à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son agression, qui se poursuit à un rythme accéléré », a-t-il aussi dénoncé.

Et d’ajouter : « On appelle à nouveau les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à condamner collectivement l’agression israélienne contre le Liban et à œuvrer à la pleine application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, afin de parvenir à une stabilité et à un calme durables aux frontières méridionales du Liban. »

Les combattants de la Résistance libanaise affrontent l’ennemi sioniste depuis le 8 octobre, soit un jour après le début de l’opération « Tempête Al-Aqsa ». Depuis cette date, le Hezbollah libanais a intensifié ses attaques contre les positions de l’occupant sur une distance de plus de 100 kilomètres.

À cet égard, les médias sionistes ont reconnu à plusieurs reprises que le Hezbollah avait toujours le dessus dans le nord des territoires palestiniens occupés et que l’armée israélienne était piégée dans cette zone.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV