Les États-Unis, l’Europe et les organisations internationales n’ont pas l’intention de faire cesser les crimes que commet Israël contre les femmes et les enfants palestiniens de la bande de Gaza, a déploré, le samedi 9 mars, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
« Le régime criminel d’Israël a reçu l’assurance qu’il avait les mains libres pour mener à bien son projet de nettoyage ethnique et de génocide [des Palestiniens] sans avoir à rendre de comptes », a-t-il écrit dans un message sur son compte X.
« 70 % des victimes sont des femmes ou des enfants. 2 mères sont tuées toutes les heures », a-t-il regretté, faisant allusion au message de Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, posté le vendredi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Dans ce message, Borrell a mis en garde contre le nombre élevé de victimes parmi les femmes et les enfants à Gaza.
Borrell a confirmé des chiffres « terribles » et « ahurissants » qui n’échappent à personne et dont tout le monde est témoin chaque jour, a ajouté le porte-parole iranien.
Quel peut donc être l’exemple le plus clair de « crimes contre l’humanité » aux yeux de l’UE et des États-Unis qui ont soumis les organisations internationales et de droits de l’Homme à des rançons pour faire avancer leurs propres politiques unilatérales et lucratives, a-t-il demandé, qualifiant les crimes israéliens de « scandale historique pour les soi-disant défenseurs des droits de l’homme ».
Le 7 octobre, Israël a déclenché une guerre sanglante contre la bande de Gaza, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice.
Depuis lors, au moins 30 960 Palestiniens ont été tués en martyr et plus de 72 524 autres blessés, qui sont principalement des femmes et des enfants.
La campagne génocidaire israélienne a ravagé de vastes étendues de la bande de Gaza, détruit des hôpitaux et déplacé une grande partie de la population de 2,4 millions d’habitants dans la « plus grande prison à ciel ouvert » du monde.
