Les ministres des Affaires étrangères d'Iran et d'Oman ont appelé les pays musulmans à déployer des efforts collectifs pour mettre un terme immédiat au génocide israélien à Gaza.
Lors d'une conversation téléphonique ce vendredi 8 mars, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et son homologue omanais, Sayyid Badr Al-Busaidi, ont évoqué la déclaration finale de la récente réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) dans la ville saoudienne de Djeddah, rappelant l'exigence d'acheminer une aide humanitaire au peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
La réunion, demandée par l'Iran et certains autres pays musulmans, a eu pour but d'examiner les derniers développements à Gaza et de discuter des mesures efficaces pour mettre fin aux agressions dans le territoire palestinien assiégé.
Au moins 30 878 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et 72 402 autres blessés par Israël, qui a commencé un génocide à la suite de l'opération Tempête d'Al-Aqsa menée par des mouvements de résistance basés à Gaza le 7 octobre 2023.
La campagne militaire israélienne a déplacé une grande partie de la population de 2,4 millions d’habitants dans la « plus grande prison à ciel ouvert » du monde.
Évoquant les négociations visant à rétablir l'accord nucléaire de 2015 -officiellement connu sous le nom de Plan global d'action commun (PGAC)- le ministre iranien des Affaires étrangères a fustigé les approches contradictoires des États-Unis et leur manque d'engagement.
Amir-Abdollahian a remercié Oman pour les efforts considérables déployés lors des négociations sur la levée des sanctions.
Les négociations du PGAC sont suspendues depuis août 2022, l'Iran accusant le manque de volonté politique de la part de l'administration du président américain Joe Biden de réparer les dommages causés à l'accord nucléaire multilatéral par la précédente administration américaine.
L’ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l’accord approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU en mai 2018, imposant de sévères sanctions économiques contre Téhéran qui pourtant a respecté tous ses engagements en vertu de l’accord et a même continué de le faire pendant un an après le retrait américain.
Les hauts diplomates iraniens et omanais ont discuté des derniers développements concernant les relations bilatérales et ont déclaré que les deux pays avançaient sur une voie correcte et ascendante.