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Les analyses de la rédaction :
1. Russie/ RDC: une coopération militaire renforcée
Le Gouvernement russe a approuvé un projet d’accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo, d’après une résolution gouvernementale publiée mardi sur le portail officiel d’informations juridiques, rapporte La Tempête des Tropiques. L’accord prévoit notamment des visites de navires de guerre et d’avions de combat sur invitation ou demande, la formation des militaires et d’autres formats de coopération. Parlant toujours de la tournée de Félix Tshskedi à l’étranger, Forum des As indique que l'accord du droit de trafic à Qatar Airways sur l'espace congolais et la modernisation du port de Matadi, dans le Kongo central, ont été parmi les points au menu de la tournée euro-asiatique du président Félix Tshisekedi. « Pour ce qui est de la convention que nous avons signée pour accorder le droit de trafic à Qatar airways, nous avons souhaité que cette convention soit déjà en application d'ici au plus tard le mois de juin 2024 », a fait savoir Christophe Lutundula, vice-Premier ministre des Affaires étrangères. D’autre part, l’Agence congolaise de presse rapporte les propos d’Ahmet Albayrak, président du Groupe turc Albayrak : « dans 20 jours, nous lançons l’assainissement de Kinshasa. Nous allons assumer la responsabilité d’assainir la ville de Kinshasa ». « Nous avons commencé les études et les équipements, dont 70 véhicules, sont déjà sur place. Nous avons aussi envoyé 2.000 conteneurs de déchets qui arrivent dans deux semaines », avait-t-il annoncé.
En effet, un projet d’accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo a été approuvé cette semaine par Moscou. Une annonce faite sur le site officiel du gouvernement russe mardi, mais peu de détails ont pour l'instant filtré sur la forme que prendrait cette coopération.
L’annonce de ce projet a été faite mardi 5 mars sur le site des informations juridiques de la fédération de Russie. Le communiqué indique que « le gouvernement russe a approuvé le projet d’accord de coopération militaire avec la RDC, présenté par le ministère russe de la Défense en coordination avec le ministère russe des Affaires étrangères. » Il précise notamment que l’accord prévoit l’organisation d’exercices conjoints, de visites de navires de guerre et d’avions de combat, et la formation de militaire ainsi que d’autres formats de coopération.
2. AES: une force conjointe sans précédente
Les chefs des armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois juntes regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (l’AES), ont annoncé, ce mercredi, à Niamey, la création d’une « Force conjointe » pour combattre les groupes terroristes qui les frappent.
Cette « Force conjointe des pays de l'AES (...) sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », a indiqué le général Moussa Salaou Barmou, chef d'état-major nigérien des armées, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Niamey avec ses homologues malien et burkinabè. Les effectifs de cette force n'ont cependant pas été précisés.
« Nous sommes convaincus qu'avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d'une sécurité partagée », a assuré le général Barmou. Selon ce responsable, les trois armées sont parvenues « à élaborer un concept opérationnel » qui « permettra d'atteindre les objectifs en matière de défense et de sécurité », sur l’ensemble du territoire qu’occupent ces trois pays.
Cela fait plusieurs années maintenant que la zone de l’Afrique de l’Ouest est confrontée aux affres du terrorisme. Trois pays en particulier sont frappés durement par le terrorisme. Il s’agit du Mali, du Niger et du Burkina Faso. D’année en année, la situation sécuritaire s’est complexifiée dans ces trois pays. Entre-temps, des coups d’État militaire ont eu lieu dans chacune des trois capitales. De Bamako, à Ouagadougou, en passant par Niamey, la géopolitique a radicalement changé. Traditionnellement allié à la France du fait de l’histoire, les trois pays ouest-africains ont rompu leurs partenariats avec l’Hexagone pour se tourner vers des nouveaux collaborateurs, en l’occurrence la Russie. D’autres initiatives ont été prises dans le but de mener une lutte efficace contre le terrorisme.
3. Mali: l'armée assure la sécurité malgré les défis
Dans une déclaration officielle, le Général Oumar Diarra, chef de l’État-major Général des Armées du Mali, a informé l’opinion nationale et internationale des récents développements sécuritaires dans le pays. Dans la nuit du 06 mars 2024, la maison centrale d’arrêt de Niono a été la cible d’une attaque perpétrée par des groupes terroristes. Les forces Armées ont répondu avec vigueur à cette attaque, neutralisant plusieurs terroristes et récupérant des armes ainsi qu’un véhicule utilisé par les assaillants. Le Général Diarra a souligné l’efficacité et la détermination des FAMAs dans la préservation de la sécurité nationale.
Tôt le matin, le 07 mars 2024, le poste frontalier de Kouremale, situé dans le cercle de Kangaba et la région de Koulikoro, a été la cible d’une attaque terroriste. Bien que des dégâts matériels aient été enregistrés, aucune perte en vies humaines n’est à déplorer. Les FAMAs ont immédiatement réagi pour sécuriser la zone et rétablir la stabilité. Le Général Diarra a tenu à assurer à la population malienne que les Forces Armées restent résolument engagées dans la protection du territoire. Il a souligné l’importance de l’unité nationale face à la menace terroriste et a exprimé sa gratitude envers les FAMAs pour leur courage et leur dévouement.
Le gouvernement malien, soutenu par la communauté internationale, demeure fermement engagé dans la lutte contre le terrorisme. Les récentes attaques soulignent la nécessité continue de renforcer la coopération nationale et internationale pour contrer cette menace qui pèse sur la stabilité de la région.
Les autorités maliennes appellent la population à rester vigilante et à collaborer étroitement avec les forces de sécurité pour garantir la sécurité de tous. En ces moments difficiles, l’unité et la résilience du peuple malien demeurent les piliers essentiels pour surmonter les défis sécuritaires actuels, selon Bamada.net.
