Le franchisé Starbucks en Asie occidentale a licencié 2 000 de ses employés après d’énormes pertes dues à la campagne de boycott menée par des militants pro-palestiniens pendant la guerre israélienne contre Gaza.
Le géant de la vente au détail du golfe Persique, AlShaya Group, qui détient les droits d’exploitation de Starbucks au Moyen-Orient, a fait part d’une décision de réduction d’un dixième de ses effectifs en invoquant « des conditions commerciales difficiles au cours des six derniers mois ».
« En raison des conditions commerciales toujours difficiles au cours des six derniers mois, nous avons pris la décision très triste et très difficile de réduire le nombre de collègues » dans les magasins Starbucks de la région, a déclaré AlShaya Group, entreprise familiale basée au Koweït.
Cela intervient alors que la chaîne multinationale de cafés, dont le siège est à Seattle, a connu des milliards de dollars de pertes au fil des mois en raison des boycotts mondiaux en solidarité avec la Palestine.
Ses ventes ont été considérablement entravées en Asie occidentale et aux États-Unis après que les consommateurs ont commencé à lancer une campagne de boycott contre Starbucks et contre plusieurs autres marques multinationales en raison de leur soutien direct ou indirect à Israël.
Les entreprises occidentales ont été confrontées aux conséquences d’un mouvement de boycott imprévu et généralisé qui tombe à la suite de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre.
En janvier 2024, le géant du café avait admis que ses activités dans la région avaient été affectées négativement par le génocide perpétré par le régime israélien à Gaza, ce qui avait conduit à des résultats du premier trimestre inférieurs aux attentes du marché.
Le géant américain de la restauration rapide McDonald’s a été également confronté à des demandes de boycott lorsqu’un franchisé dans les territoires occupés a annoncé son intention de fournir des repas gratuits aux soldats israéliens en octobre 2023.
Le PDG de McDonald’s, Chris Kempczinski, avait admis en janvier que cette entreprise américaine subissait un « impact commercial significatif » en Asie occidentale et dans d’autres régions en raison du conflit entre Israël et le Hamas.
Dans un autre cas, en raison des appels au boycott, le géant du sport Puma avait décidé en décembre de mettre fin à son parrainage de l’équipe de football d’Israël en 2024.
Des pertes énormes sont également observées dans d’autres entreprises ayant des affiliations israéliennes telles que Coca-Cola, Pepsi, Burger King, KFC, Pizza Hut, Zara, Nike, etc.
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