Le porte-conteneurs britannique qui avait été sévèrement touché par une attaque de missiles des forces armées yéménites a entièrement sombré en mer Rouge hier, vendredi 1er mars.
L’armée yéménite avait déclaré dans un communiqué avoir attaqué le porte-conteneurs britannique Rubymar le 18 février avec plusieurs missiles navals dans le détroit de Bab el-Mandeb, une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge et le golfe d’Aden.
Le navire était abandonné depuis 12 jours, en dépit des avertissements du Yémen indiquant qu’il était sur le point de sombrer à la suite d’une fuite d’eau dans la salle des machines. Les autorités yéménites avaient en effet mis en garde contre « une catastrophe écologique majeure en cas de naufrage du porte-conteneurs ».
Au cours des derniers mois, les forces armées yéménites ont frappé des navires israéliens et des navires se dirigeant vers les ports de la Palestine occupée en signe de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, victimes d’une guerre génocidaire du régime sioniste depuis le 7 octobre 2023.
Par ailleurs, le gouvernement de Sanaa a annoncé à maintes reprises que les mesures spéciales qu’il a prises en mer Rouge ne visaient que les navires liés au régime israélien et que les forces armées yéménites feraient tout pour assurer la sécurité des voies maritimes internationales de la mer Rouge.
Cependant, les Yéménites ont clairement indiqué qu’ils n’hésiteraient pas à mener des opérations contre toutes les cibles hostiles pour défendre leur patrie et réaffirmé leur soutien indéfectible à la nation palestinienne.
Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen a également tenu Israël et ses alliés pour responsables de l’escalade des tensions dans la bande de Gaza, dans la mer Rouge et à Bab al-Mandeb.
Un communiqué du ministère, daté de ce samedi 2 mars, indique qu’en raison du génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza, perpétré par le régime sioniste soutenu par les États-Unis et le Royaume-Uni, le Yémen poursuivra ses opérations anti-israéliennes qui visent à empêcher toute circulation des navires israéliens.
Le ministère a ajouté que Washington et ses alliés, avec leur soutien politique, matériel, militaire et logistique au régime israélien, constituaient le principal obstacle au rôle du Conseil de sécurité dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale.
Le jeudi 29 février, dans un discours télévisé le leader d’Ansarallah a promis de nouvelles attaques-surprises contre les ennemis de la Résistance.
Le ministère a fermement condamné l’attaque israélienne du jeudi 29 février, ayant causé la mort de plus de 150 citoyens palestiniens qui faisaient la queue pour recevoir de l’aide humanitaire dans la rue al-Rashid à Gaza.
Les forces armées yéménites annoncent qu’elles ne cesseront leurs attaques contre des cibles israéliennes dans les eaux de la mer Rouge que lorsque le régime de Tel-Aviv aura mis fin à sa guerre contre la population civile de Gaza.