Au moins 150 Palestiniens ont été tués et des centaines d'autres blessés lors d'une attaque menée par les forces israéliennes dans le nord de la bande de Gaza contre des personnes en attente d'une aide humanitaire.
Selon les médias palestiniens, les troupes israéliennes ont attaqué ce jeudi 29 février des civils qui attendaient l'arrivée de l'aide humanitaire dans la ville de Gaza, tuant au moins 150 personnes et blessant plus de 1 000 autres.
Des dizaines de blessés ont été transférés à l'hôpital al-Shifa après de bombardements israéliens sur la ville de Gaza. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné le « massacre de civils commis de sang-froid » sur la place Nablsi.
Dans un communiqué de presse, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que l'attaque faisait partie du « génocide » mené par le régime israélien et a appelé la communauté internationale à « intervenir d'urgence » pour protéger les civils.
Plus tôt dans la journée, les médias locaux ont rapporté que 47 martyrs palestiniens avaient été transférés à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa, à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, en raison des crimes commis par l'armée israélienne dans le territoire assiégé.
Des sources d'information ont également fait état d'attaques d'artillerie du régime israélien contre un camp dans la ville de Khan Younès, ainsi que dans les zones orientales de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Cet incident intervient alors que la Cour internationale de justice avait ordonné au régime israélien d'accroître l'accès à l'aide humanitaire pour la bande de Gaza.
De même, les agences humanitaires ont tiré la sonnette d'alarme sur une famine imminente dans le nord de Gaza en raison du blocus imposé par Israël sur l'entrée de l'aide.
Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra, a également appelé à une « action immédiate » de la part des organisations internationales pour prévenir la mort d'enfants due à « la malnutrition, la déshydratation et une famine généralisée ».
L’administratrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Samantha Power, a pour sa part déclaré dans une vidéo publiée sur le réseau social X qu’Israël devait ouvrir davantage de points de passage pour davantage d'aide humanitaire vitale.
« C’est une question de vie ou de mort », a-t-elle déclaré, tout en soulignant la détérioration des conditions de vie à Gaza.
Israël mène sa guerre brutale contre Gaza depuis le 7 octobre après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené l'opération surprise Tempête d'Al-Aqsa contre l'entité usurpatrice en représailles à ses atrocités accrues contre le peuple palestinien.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 30 000 Palestiniens ont été tués depuis le début du génocide que commet le régime israélien sur le territoire.
Le régime de Tel-Aviv a imposé un « siège complet » sur le territoire, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens y vivant.
