Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei souligne que la participation massive du peuple iranien aux élections prouverait au monde entier qu'il était présent sur toutes les « scènes importantes et déterminantes » pour le progrès du pays.
« La tenue d'élections fortes et attrayantes sont l'un des piliers de la bonne gestion du pays. Si nous pouvons montrer au monde que la nation est présente sur les scènes importantes et déterminantes, nous avons sauvé et fait avancer le pays », a fait remarquer l’honorable Ayatollah Khamenei lors d'une audience accordée à un groupe de jeunes électeurs qui voteront pour la première fois et des familles des martyrs, ce mercredi 28 février, à l'approche de la tenue prévue le 1er mars des élections pour la douzième session du Parlement et la sixième session de l'Assemblée des experts en Iran.
Évoquant l'abstention de certains électeurs, l'Ayatollah Khamenei a noté : « Je n'accuse personne, mais je rappelle à tous que nous devons considérer les élections en vertu des intérêts nationaux et non du point de vue des factions et des groupes. »
« Si les élections sont faibles, tout le monde sera perdant. Quiconque aime l’Iran, son peuple et sa sécurité doit savoir que des élections faibles et mal organisées ne profitent à personne. Cela sera au détriment de tout le monde », a-t-il averti.
« Le pouvoir national soutient la sécurité nationale. Si l’ennemi estime que vous n’en êtes pas capable et que la nation iranienne n’a aucun pouvoir, il menacera votre sécurité de toutes les manières », a déclaré le Leader.
« La sécurité nationale est tout ce qui compte. S’il n’y a pas de sécurité, il ne reste rien [d’autre]. L'ennemi s'oppose à notre puissance nationale. C’est pourquoi ils s’opposent à tout ce qui est une manifestation du pouvoir national, y compris les élections. »
L'Ayatollah Khamenei a salué les élections comme une « opportunité » à saisir, qui « profite non seulement au pays mais déçoit également ses ennemis ».
« Quiconque aime l'Iran, aime la République islamique, aime la Révolution islamique, aime le pouvoir national et aime le progrès devrait participer aux élections », a-t-il rappelé.
Il a par ailleurs évoqué la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza assiégée : « Les événements de Gaza présentent l'Islam comme une religion qui encourage les gens à ne pas céder et favorise la résistance face aux crimes sionistes ».
Il a noté que les développements à Gaza montraient également la vraie couleur de la culture et de la civilisation occidentales. Leurs dirigeants n'ont en pratique pas réussi à mettre un terme à l'agression israélienne en opposant leur veto aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Faisant référence à l’immolation à Washingon d'Aaron Bushnell, un membre actif de l'armée de l'air américaine, en signe de protestation contre la campagne génocidaire d'Israël à Gaza, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Un officier de l'armée de l'air s'est immolé ; ce qui signifie que même un jeune qui a été élevé dans cette culture trouve cela pénible et n’a pas la conscience tranquille. »