L’accord de coopération entre l’Iran et la Hongrie a suscité de vives condamnations de la part des responsables israéliens qui ont exigé son annulation.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, s’est rendu, jeudi 22 février, à Téhéran pour signer un accord bilatéral sur développement et la coopération économique entre l’Iran et la Hongrie ; la visite a provoqué le mécontentement des responsables à Tel-Aviv, selon la chaîne d’information américaine Newsmax.
Morton Klein, chef de l'Organisation sioniste d'Amérique (ZOA), a lancé que l’accord entre Téhéran et Budapest devrait être annulé immédiatement.
« Pour la Hongrie, qui était toujours aux côtés d’Israël, il [cet accord] est honteux », a-t-il dit, déclarant qu’ « aucune nation civilisée ne devrait traiter avec l’Iran et augmenter la richesse de ce pays qui met en danger les États-Unis, Israël, l’Europe et l’Amérique du Sud ».
Morton Klein a qualifié d’« étonnante » l'accord entre Téhéran et Budapest qui intervient au plein milieu de la guerre que mène Israël contre le mouvement de résistance palestinien, Hamas, dans la bande de Gaza.
« C'est une honte », a-t-il déclaré avant d'exhorter le Premier ministre hongrois, Victor Orban, à annuler immédiatement cet accord.
En dépit de tous ces propos belliqueux, le ministre hongrois des Affaires étrangères a déclaré que la Hongrie considérait l’Iran comme un « futur partenaire économique précieux ».
Peter Szijjarto a également déclaré que sa rencontre avec son homologue iranien avait eu lieu pour empêcher une escalade du conflit au Moyen-Orient.
Ailleurs dans ses remarques, le ministre hongrois des Affaires étrangères a ajouté que la Hongrie et d’autres pays chercheraient à développer la coopération dans des domaines non soumis aux sanctions américaines, tels que les produits pharmaceutiques, les soins de santé, l’industrie alimentaire et la gestion de l’eau.
Dans le cadre de cet accord, les technologies agricoles hongroises de haute qualité et les produits de l’industrie alimentaire du pays seront introduits au sein des marchés iraniens, a-t-il écrit sur Facebook, peu après avoir signé l’accord.
