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Les États-Unis opposent une fois de plus leur veto à la résolution de l'ONU sur le cessez-le-feu à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les membres du Conseil de sécurité votent sur un projet de résolution sur Gaza. © UN Photo

Les États-Unis ont une fois de plus opposé leur veto à une résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza.

Le grand bienfaiteur d’Israël a utilisé mardi son veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer le projet préparé par l’Algérie.

C’est la troisième fois que Washington s’oppose à une telle résolution depuis qu’Israël a déclenché sa sanglante machine de guerre à Gaza début octobre.

Les représentants de 13 pays au Conseil de sécurité composé de 15 membres ont voté en faveur de la résolution. La Grande-Bretagne s'est abstenue.

L’envoyé palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a condamné le veto américain comme étant « absolument imprudent et dangereux ».

« Le message passé aujourd'hui à Israël avec ce veto est qu'il peut continuer à commettre des meurtres en toute impunité », a-t-il déclaré dans une déclaration au Conseil de sécurité.

Dans ses remarques devant le Conseil de sécurité après que les États-Unis ont exercé leur droit de veto, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a prétendu qu’appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza était « un vœu pieux et irresponsable ».

Elle a prétendu qu'une telle action de la part des Nations unies pourrait étouffer les efforts diplomatiques visant à négocier un accord entre le Hamas et Israël pour une pause dans la guerre.

« Chers collègues, au cours des dernières semaines, nous avons indiqué très clairement que la résolution soumise au Conseil n’atteindrait pas l’objectif d’une paix durable et pourrait en fait aller à l’encontre de cet objectif », a déclaré Thomas-Greenfield.

Avant le vote, Amar Bendjama, l'ambassadeur d'Algérie auprès de l'ONU, a déclaré au Conseil : « Un vote en faveur de ce projet de résolution est un soutien au droit à la vie des Palestiniens. »

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« À l’inverse, voter contre est considéré d’une approbation de la violence brutale et des punitions collectives qui leur sont infligées. »

Les États-Unis avaient plus tôt menacé de bloquer le projet de résolution proposée par l’Algérie.

La sauvagerie d’Israël à Gaza a commencé le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre les occupants.

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Jusqu’à présent, le régime a tué plus de 29 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé environ 70 000 autres à Gaza.

Washington a depuis fourni au régime plus de 10 000 tonnes de matériel militaire.

Les États-Unis ont opposé leur veto à des projets de résolution similaires de l'ONU pour un cessez-le-feu en octobre et en décembre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV