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L’Égypte rejette toute participation dans le déplacement forcé des Gazaouis vers le Sinaï

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza, le long de la rue Salah al-Din, le 18 novembre 2023. ©AP

Le président du Service d'information égyptien rejette la participation du Caire dans le déplacement forcé des Gazaouis vers le Sinaï.

Selon la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen, le président du Service d'information de l'Etat égyptien, Diaa Rashwan, a déclaré : « Dès le début des agressions [contre la bande de Gaza], la position décisive du Caire a été annoncée des dizaines de fois par le président de la République et toutes les parties égyptiennes concernées : le Caire s’oppose à tout déplacement forcé ou volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza notamment vers les territoires égyptiens. »

L’Égypte dispose déjà d’une zone de tampon, fortement contrôlée et fortifiée, le long de la frontière avec la bande de Gaza. « L’Égypte déploiera tous ses efforts pour faire cesser le déplacement forcé des Palestiniens et empêcher les tentatives de ceux qui commettent des crimes », a-t-il noté.

L’armée israélienne a lancé le 7 octobre 2023 une guerre contre la bande de Gaza en progressant du nord vers le sud de l'enclave palestinienne.

La plupart des déplacés se sont réfugiés dans la ville frontalière de Rafah à l’extrémité sud de l'enclave. Cependant le régime de Tel Aviv a annoncé son intention de lancer une invasion terrestre contre Rafah, le dernier refuge des Gazaouis.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné, le 9 février, à l’armée de se préparer à l'évacuation des civils de Rafah, dernier refuge des déplacés palestiniens, avant une opération terrestre prévue contre la ville. Les organisations humanitaires, dont l'ONU, déclarent cependant qu’une telle démarche sera presque impossible compte tenu de l’ampleur des dégâts et du nombre de personnes bloquées dans la zone assiégée.

Plus de 1,4 million de personnes, soit environ cinq fois la population de Rafah, ont afflué vers la ville. Depuis le début de la guerre, les attaques criminelles de l’armée sioniste ont fait plus de 28 000 morts côté palestinien. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV