Lors d’un discours prononcé à l’occasion de la Journée des Invalides de guerre, Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, a évoqué les derniers événements de la région, dont la guerre génocidaire d’Israël dans la bande de Gaza. Il a également souligné que le statut, dont se réjouit actuellement l’Axe de la Résistance, est un acquis de la Révolution islamique d’Iran qui a célébré ces derniers jours son 45e anniversaire.
Soulignant que « notre responsabilité est de préserver les acquis des martyrs et des vétérans de guerre », le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que le régime israélien était impliqué dans la catastrophe humaine en Palestine et en particulier à Gaza.
À cet égard, il a affirmé : « Cela fait 130 jours que nous sommes témoins d’atrocités et de meurtres contre des enfants et des adultes, des hommes et des femmes ; depuis 130 jours, nous assistons à une résistance épique sans précédent dont font preuve les Gazaouis, mais aussi à la défaite honteuse des sionistes qui y répondent par des attaques brutales. »
Et lui de poursuivre que l’ennemi sioniste, ayant subi un échec cuisant, n’a rien fait d’autre que de se venger brutalement des civils et des innocents alors que les combattants de la Résistance ont marqué une véritable épopée.
Selon Nasrallah, les événements de Gaza devraient éveiller la conscience des nations qui devraient se sentir responsables face à ces attaques et à ce désastre humain. Il a noté que les intérêts nationaux des Palestiniens et des peuples de la région résidaient dans la défaite du régime israélien ;« l’ouverture du front libanais face aux envahisseurs a avant tout servi nos intérêts nationaux car, cela a empêché la victoire de l’ennemi sioniste », a-t-il déclaré.
Évoquant la puissance dissuasive de la Résistance libanaise, il a indiqué : « le front du sud du Liban est le front de pression, de soutien et de participation à la défaite d’Israël et à son affaiblissement au point qu’il accepte de cesser ses attaques sur Gaza ».
Et d’ajouter : « Nous leur disons de continuer à nous faire peur autant qu’ils le souhaitent, car ces actions, même le déclenchement d’une guerre contre nous, ne nous affecteront jamais et ne vont pas contenir nos opérations. »
Nasrallah a déclaré : « Israël est en crise et n’est pas en mesure d’imposer des conditions. J’appelle donc les responsables du Liban à imposer davantage de conditions à la résolution 1701, d’autant plus que le Liban est en position de force. »
Et lui de faire noter qu’il faut être conscient de la guerre psychologique menée par l’ennemi et des rumeurs sur les réseaux sociaux visant à semer la peur parmi la population et à influencer sa volonté et sa position.
« Nous suivons tous les événements de la région », a-t-il affirmé avant de lancer que la guerre dans le sud du Liban cessera lorsque les attaques contre Gaza auront pris fin. « Nous terminerons ce que nous avons à faire dans le sud tout comme le ministre de la Guerre de l’ennemi qui a déclaré qu’il poursuivrait et achèverait son travail dans le sud », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah.
« Chaque fois que l’ennemi entrera en action, nous agirons à notre tour dans le cadre de nos règles, et notre réponse sera proportionnelle, efficace et efficiente », a-t-il mis en garde. « Si l’ennemi, ajoute-t-il, met à exécution ses menaces contre nous, il devra savoir que les cent mille personnes qui ont quitté le nord ne reviendront jamais. » Nasrallah a précisé: « Si le régime sioniste veut concrétiser ses menaces contre le Sud libanais, il doit savoir que, pas 200 000 colons, mais 2 000 000 de sionistes seront mis à l'errance. »
« Je dis à quiconque nous menace d’étendre la guerre que nous étendrons nous aussi nos actions ; quiconque qui pense un instant que la Résistance libanaise ressentira de la peur même pendant un instant, se trompe », a-t-il dit avant de conclure que la Résistance est plus confiante et plus déterminée que par le passé face à l’ennemi à tous les niveaux.