Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont mené de nouveaux raids aériens contre deux provinces à l’ouest du Yémen en réponse aux frappes pro-palestiniennes de ce pays de la péninsule arabique.
Les attaques ont été lancées ce jeudi 8 février à l’aube, ciblant la province de Saada, à l’extrême nord-ouest du Yémen, et la province côtière de Hudaydah.
Selon la chaîne de télévision yéménite Al Masirah, les frappes aériennes ont touché la région d’al-Qutainat, dans le district de Baqim à Saada.
Plus tôt, la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen avait également rapporté un certain nombre d’explosions à Hudaydah.
Lors des attaques contre Hudaydah, le district d’al-Salif a été visé.
Les États-Unis et l’Angleterre ont mené de nombreuses attaques de ce type contre le Yémen pour tenter de faire pression sur le pays afin qu’il mette fin à une série d’opérations qu’il mène en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza.
Les opérations des forces armées yéménites visent soit les navires israéliens, soit ceux qui se dirigent vers les ports des territoires occupés.
Les frappes visaient à faire pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin à une guerre soutenue par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre la frange côtière, depuis le 7 octobre 2023.
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Jusqu’à présent, plus de 27 700 Palestiniens, pour la plupart des femmes, des enfants et des adolescents, sont morts dans la guerre génocidaire.
Le Yémen dit ne pas mettre fin aux opérations tant que le régime israélien poursuivra la guerre et le siège simultané qu’il impose à Gaza.
Plus récemment, le leader du mouvement de résistance Ansarallah au Yémen a déclaré que l’agression croissante du « trio maléfique » composé des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Israël n’affecterait pas la détermination du peuple yéménite à soutenir les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
« Le Yémen est un pays libre qui n’est pas sous l’influence de la domination ou de l’autorité américaine », a déclaré le leader d’Ansarallah avant de préciser : « Si nous avions été partisans de la trahison et de la connivence, les Américains et les Britanniques n’auraient pas mené l’agression contre nous ».
