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L’Iran convoque l’ambassadeur britannique pour des accusations «sans fondement»

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ministère iranien des Affaires étrangères. (Archives)

Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur britannique à Téhéran pour lui faire part de la ferme protestation de la République islamique face aux « accusations sans fondement » portées par le Royaume-Uni contre Téhéran.

Simon Shercliff a été convoqué mardi 30 janvier au ministère des Affaires étrangères de la RII par le directeur général du département de l’Europe occidentale, un jour après que Londres a imposé des sanctions à sept individus et à une organisation iraniens, affirmant qu’ils ciblaient des « dissidents iraniens » dans d’autres pays, à la suite d’une démarche similaire de la part des États-Unis.

Le responsable iranien a qualifié les sanctions d’« illégales » et a considéré les accusations de Londres comme étant « sans fondement ».

Il a également souligné que les tentatives de Londres visant à ternir l’image de l’Iran n’étaient pas constructives, ajoutant que de telles « actions destructrices » envers la République islamique étaient vouées à l’échec.

« C’est une amère ironie historique qu’un pays qui est le fondateur et le partisan de groupes terroristes organisés, du trafic de drogue et de bandes criminelles, cherche à accuser la République islamique d’Iran et ses forces loyales et honnêtes qui sont à l’avant-garde de la lutte contre crimes organisés », a déclaré le responsable iranien.

L’ambassadeur britannique a, pour sa part, déclaré qu’il transmettrait les protestations de l’Iran à son pays respectif.

Lundi, les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions à un réseau de personnes qui, selon eux, ciblaient ce qu’ils appellent des « militants de l’opposition iranienne » sur l’ordre de l’Iran.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré qu’il « sanctionnerait sept individus et une organisation, dont de hauts responsables iraniens » prétendument impliqués dans des menaces de mort contre des journalistes sur le sol britannique et d’autres qui, selon lui, faisaient partie de « gangs criminels internationaux » liés à Téhéran.

Ces sanctions interviennent dans un contexte de tensions croissantes dans la région. Plus tôt dans la journée, le président américain Joe Biden et le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron ont affirmé que des « groupes soutenus par l’Iran » principalement basés en Irak étaient responsables d’une attaque de drone à la frontière entre la Jordanie et la Syrie dimanche, qui a tué au moins trois soldats américains et en a blessé 34 autres.

La mission permanente de l’Iran auprès de l’ONU a rejeté cette accusation, affirmant que la République islamique d’Iran n’était aucunement impliquée dans l’attaque.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV