Dans son édition du 29 janvier, le journal israélien Jerusalem Post évoque la prise de position anti-israélienne des organisateurs de la Conférence de Munich sur la sécurité, qui ont exclu Israël de la scène principale de l’événement pour cause de la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Une décision jugée surprenante par le média israélien qui note que jusqu’à l’année dernière encore, la conférence accordait aux représentants de l’entité sioniste une place importante dans la conférence, puisqu’elle donnait au Premier ministre Benjamin Netanyahu et aux ministres des Affaires militaires Benny Gantz, Yoav Galant et Moshe Yaalon des sièges centraux à la conférence.
Cependant, avant la conférence qui devrait avoir lieu dans deux semaines, la direction de la conférence a décidé de rejeter toutes les demandes d’Israël pour des participations significatives, indique le rapport.
D’ailleurs, la demande du bureau du ministre des Affaires militaires Yoav Gallant pour prendre la parole à la conférence, comme il l’a déjà fait par le passé, a été rejetée. Il lui a simplement été proposé de participer en tant que panéliste et rien de plus.
La direction de la Conférence a également rejeté la demande des familles des prisonniers israéliens d’organiser une cérémonie commémorative à leur intention.
Il va sans dire que le soutien flagrant du gouvernement allemand au régime sioniste a provoqué de vastes protestations publiques à travers le pays.
Les Allemandes à Berlin et au cours de la 15e semaine de protestation, ont scandé « Stop au génocide » et « Bombes israéliennes, l’Allemagne soutient », et ont exigé la fin des massacres des Palestiniens par Israël à Gaza.
Au 115e jour de la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza, l’armée israélienne qui n’a réussi à atteindre aucun de ses objectifs, continue ses attaques aveugles et massacre des femmes et des enfants palestiniens.
La brutalité du régime israélien a suscité la condamnation des pays partout dans le monde, lui valant d’être plus détesté que jamais auprès de l’opinion publique mondiale.
