Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde contre les tentatives des ennemis d’utiliser le terrorisme comme un outil contre sa politique de bon voisinage, affirmant qu’il se rendra bientôt au Pakistan pour résoudre les récents problèmes survenus dans les régions frontalières.
« Aujourd’hui, les ennemis cherchent à saper la politique de bon voisinage de la République islamique d’Iran en se servant du levier du terrorisme », a déclaré Hossein Amir-Abdollahian lors de la 7e édition de la Conférence sur le multilatéralisme dans les relations extérieures de l’Iran, qui s’est tenue dimanche à Téhéran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré : « En mettant l’accent sur la politique de bon voisinage, nous avons défini la sécurité nationale sur la base de la politique de bon voisinage, et nous ne permettrons jamais aux ennemis de s’en prendre à l’amitié, à la paix et à la sécurité dans la région. »
Il a ajouté qu’au cours de ces derniers jours, des incidents terroristes ont eu lieu dans la région du Kurdistan irakien et dans certaines zones de la province pakistanaise du Baloutchistan.
« L’Iran, a-t-il ajouté, a mené des négociations constructives avec des responsables pakistanais et irakiens dans le but de protéger la sécurité des frontières et de toute la région. »
« Les discussions ont porté sur une compréhension commune et des solutions politiques à ce qui s’est passé au Baloutchistan au Pakistan et au Kurdistan irakien », a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie iranienne a également déclaré qu’il se rendrait bientôt au Pakistan et que le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian, se rendrait à son tour en Irak.
Lire aussi :
- La frontière irano-pakistanaise doit être protégée contre l’insécurité (Raïssi)
- Les ambassadeurs d’Iran et du Pakistan reprennent leurs fonctions
Plus tôt ce mois-ci, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé des frappes de missiles sur une base d’espionnage israélienne dans la région du Kurdistan irakien.
Le CGRI a également mené des attaques simultanées de drones et de missiles sur deux bases appartenant au groupe terroriste Jaish Al-Adl au Pakistan.
Plus loin dans ses déclarations, Amir-Abdollahian a décrit la crise dans la bande de Gaza comme la source des revendications égalitaires et humanitaires du XXIe siècle.
« Depuis environ quatre mois, des crimes de guerre massifs, des massacres, des déplacements forcés et un génocide ont été perpétrés par le régime israélien contre la population de Gaza sous les yeux de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
« Toute personne en quête de liberté, ainsi que les dirigeants de la communauté internationale, doit se demander quel a été le rôle des organisations internationales dans la résolution de la crise palestinienne. Ont-elles aidé réellement l’humanité ? »
Israël a mené une guerre génocidaire contre Gaza à la suite d’une opération historique du groupe de résistance Hamas contre l’entité occupante en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Cependant, 114 jours après le début de l’agression israélienne, la communauté internationale n’a pas réussi à mettre fin au génocide commis par Israël dans la bande de Gaza assiégée.
Jusqu’à présent, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 26 422 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 65 087 autres.