Max Civili
PressTV, Rome
Une manifestation a eu lieu devant le ministère italien des Affaires étrangères contre le recours à la censure par le gouvernement concernant les souffrances des Palestiniens et le massacre perpétré par Israël à Gaza. Rome a même interdit les rassemblements pro-palestiniens dans tout le pays, samedi 27 janvier, sous prétexte qu’« elles coïncident avec la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste ».
« Arrêtons la censure du ministère des Affaires étrangères », tel a été le slogan d’une manifestation qui a eu lieu vendredi dans la capitale italienne. Les manifestants ont accusé le gouvernement italien de censure lorsqu’il s’agit de soutenir des initiatives liées à la lutte palestinienne ou de promouvoir des personnalités italiennes qui soutiennent publiquement Gaza assiégée.
Alors que les enquêtes montrent qu’un nombre croissant d’Italiens se rangent du côté des Palestiniens et que des centaines de rassemblements de solidarité avec Gaza ont eu lieu dans des dizaines de villes italiennes, le gouvernement italien continue de soutenir inconditionnellement le gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu. Entre-temps, la Première ministre, Giorgia Meloni, est la seule qui soutient assez vaguement une solution à deux États.
Après plus de 110 jours de bombardements meurtriers, un parti de l’opposition parlementaire, la « Gauche italienne », a finalement déclaré que Netanyahu devait être jugé pour ses crimes de guerre contre les Palestiniens et que le gouvernement italien devait cesser de soutenir Tel-Aviv.
