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Gaza: des attaques israéliennes intenses sur Khan Younès

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De la fumée s'échappe après une frappe israélienne à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 6 janvier 2024. ©AP

Au milieu d'intenses affrontements avec la Résistance palestinienne à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, l'occupation israélienne lance de violents bombardements aériens et d'artillerie sur la ville.

Les médias palestiniens ont rapporté lundi 22 janvier à l'aube que les avions et l'artillerie de l'occupation israélienne avaient lancé « le bombardement le plus lourd depuis le début de la guerre » sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, au milieu de violents affrontements avec la Résistance palestinienne. Selon les mêmes médias,  des coups de feu ont été signalés dans les zones orientales situées entre les gouvernorats de Khan Younès et de Rafah.

D'autre part, les médias ont publié des images montrant un drone quadricoptère israélien ciblant des civils palestiniens dans la région d'al-Mawasi, à l'ouest de la ville de Khan Younès.

Dans la foulée, les Brigades de la résistance nationale - connues sous le nom de Forces du martyr Omar Al-Qassem - ont déclaré s'être engagées dans des affrontements intenses avec les forces d'occupation à l'ouest de Khan Younès et avoir affronté l'occupation près de l'université Al-Aqsa.

Avant cela, les Brigades Al-Qods avaient annoncé qu'elles avaient ciblé des rassemblements de soldats d'occupation dans l'est et le centre de Khan Younès avec des obus de mortier standard de calibre 60.

Les combattants palestiniens ont ciblé un char israélien Merkava à l'aide d'un obus Tandem à l'est de Khan Younès, en se livrant à d'intenses affrontements dans le coin. Le communiqué mentionne que plusieurs soldats d'occupation ont été tués et plusieurs autres blessés.

De leur côté, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont annoncé avoir également visé un char Merkava.

Les Brigades al-Qassam ont annoncé avoir contrôlé un drone israélien Skylark lors d'une mission de renseignement à l'est de Jabalia al-Balad, au nord de la bande de Gaza. Dans une opération distincte, les Brigades Moudjahidine ont ciblé des rassemblements de véhicules et de soldats d'occupation avec plusieurs obus de mortier de gros calibre, à l'est de la ville de Gaza.

Plus tôt dimanche, l'ancien chef du Conseil de « sécurité nationale » israélien, Giora Eiland, a affirmé que la récupération des captifs israéliens n'était pas réalisable dans le cadre des objectifs irréalistes qu'Israël s'est fixés pour l'invasion terrestre.

Dans une interview accordée à la radio israélienne Reshet Bet, Eiland a reconnu la difficulté de remporter la victoire dans la guerre, « tant qu'il y aura des armes et des munitions à Gaza, tant que le Hamas subsistera et tant qu'il y aura suffisamment de jeunes prêts à se battre jusqu'à la mort ».

Il a expliqué qu'Israël se trouve désormais devant un carrefour difficile : soit les captifs ne reviennent pas, soit ils annoncent formellement et pratiquement la décision d'abandonner l'élimination du Hamas, « avec toutes les répercussions qui en découlent ».

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé dimanche, 107e jour du génocide dans la bande de Gaza, que le bilan total des Palestiniens tués par les bombardements délibérés et aveugles de l'occupation israélienne s'est élevé à 25 105 martyrs, tandis que le nombre de blessés a augmenté à 62 681.

Le régime sioniste a détruit 1 000 mosquées et des dizaines de cimetières 

Les forces israéliennes ont détruit au moins 1 000 mosquées au cours de leur guerre génocidaire en cours contre la bande de Gaza, tout en profanant des dizaines de cimetières, affirment les responsables du territoire.

Le Centre d'information palestinien a cité le ministère des Dotations et des Affaires religieuses de Gaza qui avait fourni l'information dans un communiqué publié dimanche.

« Les forces d'occupation israéliennes ont détruit plus de 1 000 des 1 200 mosquées du territoire depuis le 7 octobre de l'année dernière », a indiqué le ministère, ajoutant que la reconstruction de ces mosquées coûterait environ 500 millions de dollars.

Le ministère palestinien a ajouté que l'agression israélienne a également détruit un certain nombre d'églises à travers Gaza, y compris l'Église orthodoxe grecque historique, ainsi que les comités religieux Zakat, les écoles d'enseignement du Saint Coran et le siège de la Banque de dotation. 

Lire aussi: Comment le régime israélien mutile et vole les organes des cadavres de Palestiniens

Les forces israéliennes ont assassiné plus de 100 érudits religieux, prédicateurs, imams et muezzins - depuis le début de leur attaque militaire, note le rapport.

Dans le même contexte, le ministère a souligné que l'agression israélienne a conduit à la profanation et à la destruction de dizaines de cimetières et de tombes où les cadavres ont été volés, transgressant ouvertement toutes les lois internationales et les droits de l'homme.

Le régime a commencé son agression militaire contre Gaza le 7 octobre 2023 à la suite de l'opération Tempête d’Al-Aqsa menée par les mouvements de résistance du territoire. Plus de 25 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués jusqu'à présent dans l'attaque militaire israélienne, tandis que plus de 62 600 autres ont été blessés.

Cette nouvelle révélation fait suite à une autre enquête, dont les résultats ont été publiés samedi, enquête qui a révélé que les forces israéliennes avaient profané au moins 16 cimetières à Gaza au cours de leur attaque en cours contre le territoire assiégé.

L’étude de CNN, basée sur des images satellite et des images diffusées sur les réseaux sociaux, indique que les troupes israéliennes ont laissé des pierres tombales démolies et même des corps déterrés lors de la destruction de ces cimetières.

Les forces du régime ont ensuite détruit un cimetière entier dans la ville méridionale de Khan Younès, emportant les corps qui y étaient enterrés.

Le rapport note en outre que dans d'autres cas, les forces israéliennes ont utilisé les cimetières de Gaza comme avant-postes militaires.

Des experts juridiques ont déclaré à CNN que les actes d'Israël pourraient constituer des crimes de guerre, soulignant que la destruction intentionnelle de sites religieux, tels que les cimetières, viole le droit international.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV