Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. RDC: quel avenir pour le pays avec un nouveau mandat de Tshisekedi?
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, a prêté serment samedi à la suite d'une élection contestée en décembre, promettant d'unifier le pays d'Afrique centrale au cours de son second mandat de cinq ans et de protéger les vies dans la région orientale touchée par le conflit.
"Je reprends le flambeau que vous m'avez confié. Nous voulons un Congo plus uni, plus fort et plus prospère", a déclaré M. Tshikedi, 60 ans, lors de la cérémonie d'investiture à laquelle assistaient plusieurs chefs d'État. Sa première investiture en 2019 a marqué le premier transfert démocratique du pouvoir au Congo depuis l'indépendance du pays vis-à-vis de la Belgique en 1960.
Grâce à cette écrasante victoire, Félix-Antoine Tshisekedi devient ainsi le premier Président congolais à être réélu avec plus 70% de votes valablement exprimés, depuis l’organisation des premières élections démocratiques en 2006 ; mais aussi le troisième Chef de l’État a effectué plus d’un mandat à la tête de la République démocratique du Congo, après Joseph-Désiré Mobutu et Joseph Kabila.
C’est la première fois aussi que des élections rd congolaises sont également organisées à l’étranger depuis l’accession du pays à l’indépendance le 30 juin 1960, c’est-à-dire dans cinq pays choisis par la CENI, notamment la France, les USA, le Canada, la Belgique ainsi que l’Afrique du Sud.
«Cette victoire est une victoire pour relever nos défis d’intérêt national, notamment le défi de la sécurité, le défi de l’emploi, le défi d’interconnexion de notre pays, le défi de la modernisation de notre pays, bref le défi d’accélération de la marche de notre pays vers l’atteinte et la maximisation de son plus haut potentiel (…) Chaque Congolais aura la possibilité de prospérer à l’aide d’une vision claire», a déclaré le président Tshisekedi quelque temps après la proclamation des résultats.
Mais quelles seront les tendances politiques de Tshisekdi durant ce nouveau mandat ?
En mai 2023, dans le cadre des préparatifs du sommet Russie-Afrique, une délégation d’Opora Rossii, association russe à but non lucratif qui fait la promotion de l’entrepreneuriat, s’est rendue en RDC. Elle a été accompagnée par des membres de Rosselkhoznadzor, gendarme russe vétérinaire et phytosanitaire, et de la fondation Roscongress, organisatrice de forums internationaux majeurs.
La RDC change clairement de stratégie et se tourne de plus en plus vers l’axe de l’Est. Reste à savoir si Tshisekedi poursuivra et renforcera cette vision ou non.
2. La Chine et le Niger se rapprochent:
Dans une récente interview accordée le 19 janvier 2024, l’ambassadeur chinois à Niamey a souligné la volonté de la Chine de renforcer continuellement la confiance politique mutuelle avec le Niger. Cette déclaration témoigne de l’amitié profonde qui unit ces deux nations et de leur engagement commun dans la réalisation de projets significatifs tels que le Pont Seyni Kountché et l’Hôpital de Référence. ‘’La Chine est disposée à travailler avec le Niger pour renforcer continuellement la confiance politique mutuelle, approfondir la coopération pratique et apporter des contributions positives’’, aurait affirmé le responsable de l’empire du milieu dans ce pays du Sahel. Ces réalisations concrètes sont le fruit d’une coopération fructueuse qui s’étend sur plusieurs années.
Malgré les turbulences mondiales actuelles, le partenariat stratégique entre le Niger et la Chine perdure. Les deux pays sont résolus à poursuivre leur collaboration pour favoriser le développement partagé et le rapprochement des nations. Cet engagement mutuel réaffirme la pérennité de leur relation historique et témoigne de leur capacité à surmonter les défis géopolitiques contemporains.
La Chine exprime clairement sa disposition à approfondir la coopération pratique avec le Niger dans l’intérêt des deux peuples. Cette coopération va au-delà de simples accords politiques pour englober des projets concrets qui contribuent au bien-être des citoyens des deux nations. Les bénéfices tangibles de cette collaboration renforcent non seulement les liens entre les gouvernements, mais aussi entre les peuples. Le Niger s'est réjoui de pouvoir compter sur le soutien indéfectible de son ami de longue date, la Chine, dans sa quête d’émergence. Cette coopération bilatérale s’inscrit dans une vision commune de prospérité et de croissance économique. Les résultats déjà obtenus, tels que les infrastructures majeures, attestent de la pertinence de cette alliance stratégique et de son impact positif sur le développement socio-économique du Niger.
3. Ghana : Daystar Power met en service un système solaire de 4,3 MW pour le plus grand producteur d’acier du pays
Depuis son rachat par Shell en 2022, Daystar Power a pour objectif de porter sa capacité solaire installée à 400 MW d’ici 2025 afin de devenir l’un des principaux fournisseurs africains de solutions d’énergie solaire pour les entreprises commerciales et industrielles. Daystar Power, l’un des principaux fournisseurs d’énergie solaire hybride pour les entreprises et les industriels en Afrique et membre du groupe Shell, a mis en service un système solaire de 4,3 MW relié au réseau dans l’usine de Kumasi de Rider Steel, le plus grand producteur d’acier du Ghana. Cette installation est le plus grand projet d’énergie solaire distribuée pour un fabricant industriel dans le pays, selon un communiqué publié le 18 janvier. « Nous sommes ravis d’inaugurer ce système solaire pour Rider Steel, qui est de loin notre plus grand projet au Ghana. C’est un exemple convaincant qui montre que l’énergie solaire peut alimenter l’industrie lourde et s’intégrer parfaitement au réseau », a déclaré Jasper Graf von Hardenberg, PDG de Daystar Power. Pour l’installation exclusivement en toiture, Daystar a monté 7 524 unités de modules photovoltaïques de 580 Wp sur une surface de 30 000 m2. Tous les panneaux solaires sont connectés à un système de surveillance à distance qui permet une maintenance préventive. Rider Steel compensera ainsi 49 900 tonnes d’émissions de CO2 au cours des 20 ans de durée de vie de l’installation. Actuellement, l’industrie sidérurgique subit une forte pression pour réduire son empreinte carbone. Cela l’oblige à développer des solutions comme par exemple diversifier l’approvisionnement énergétique en misant davantage sur les énergies renouvelables.