La République islamique d’Iran a fermement condamné l’assassinat de cinq conseillers militaires du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) lors d’une frappe israélienne en Syrie, affirmant qu’elle se réserve le droit de répondre au « terrorisme organisé » perpétré par le régime factice d’Israël.
« En plus de la poursuite politique, juridique et internationale de ces mesures agressives et criminelles, la République islamique d’Iran se réserve le droit de répondre au terrorisme organisé du régime sioniste factice au moment et à l’endroit appropriés », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un communiqué publié le samedi 20 janvier.
Nasser Kanaani a dénoncé les violations répétées de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ainsi que l’escalade des attaques agressives et provocatrices perpétrées par le régime israélien contre diverses positions dans ce pays arabe.
Les actes criminels d’Israël témoignent de son désespoir dans la lutte contre les combattants de la Résistance dans la bande de Gaza assiégée et en Cisjordanie occupée au cours des 100 derniers jours, a déclaré le porte-parole iranien, considérant ces actions comme étant une tentative « désespérée » de propager l’instabilité et l’insécurité dans la région.
Nasser Kanaani a exhorté les organisations mondiales et la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations unies, à « montrer une réaction explicite et à condamner catégoriquement » les actions agressives du régime terroriste d’Israël.
Ailleurs dans ses remarques, Kanaani a déclaré que les conseillers iraniens ont toujours joué un rôle de premier plan en aidant la Syrie à lutter contre le terrorisme et à établir la paix durable dans ce pays arabe.
« L’assassinat de conseillers militaires iraniens [en Syrie] par le régime sioniste montre clairement un lien profond et organisé entre ce régime terroriste et divers groupes terroristes, dont Daech, dans la région », a ajouté Kanaani.
Il est à noter que cinq conseillers militaires du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en Syrie et plusieurs militaires syriens ont été tués en martyr lors d’une frappe israélienne contre un immeuble résidentiel de trois étages dans le quartier Mazzeh de Damas, qui abrite plusieurs missions diplomatiques.
Hojjatollah Omidvar, Ali Aqazadeh, Hossein Mohammadi, Saïd Karimi et Mohammad Amin Samadi étaient les conseillers militaires du CGRI qui sont tombés en martyr suite à l’attaque israélienne.
La République islamique d’Iran maintient une mission consultative en Syrie à la demande de Damas dans le but d’aider ce pays déchiré par la guerre à se débarrasser des terroristes soutenus par l’étranger qui combattent le gouvernement syrien démocratiquement élu depuis 2011.
Israël a fréquemment pris pour cible les positions militaires en Syrie, en particulier celles des combattants de la Résistance qui ont joué un rôle clé en aidant l’armée syrienne dans sa lutte contre les terroristes soutenus par l’étranger.
L’entité usurpatrice a mené ces derniers mois des frappes aériennes contre diverses cibles en Syrie et au Liban tandis qu’elle tente d’étendre son agression contre les Palestiniens de Gaza à d’autres fronts de la région.