Le représentant permanent de l’Iran auprès de l'ONU a catégoriquement rejeté les allégations occidentales concernant l’implication de la République islamique dans les attaques des forces yéménites dans la mer Rouge, affirmant que de telles allégations ont pour but de détourner l’opinion publique mondiale des atrocités israéliennes dans la bande de Gaza.
Dans deux lettres identiques adressées au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et au président tournant du Conseil de sécurité, Nicolas de Rivière, lundi 15 janvier, Amir Saïd Iravani a souligné que le génocide israélien et les massacres barbares que le régime sioniste perpètre avec le soutien total des États-Unis étaient à l’origine de la situation actuelle en mer Rouge.
« Les États-Unis ne peuvent nier ni dissimuler la réalité incontestable selon laquelle les récents incidents en mer Rouge sont directement liés aux atrocités continues d’Israël contre le peuple palestinien à Gaza », a-t-il déclaré.
Le diplomate iranien a noté que toute tentative d'attribuer les frappes de représailles yéménites à Téhéran n'est qu'une simple manœuvre de diversion pour détourner l'attention des réalités du Yémen et des brutalités perpétrées par Israël à Gaza.
« Je tiens à souligner que le gouvernement intérimaire de Sanaa maintient une souveraineté indépendante, prenant des décisions et agissant dans son propre intérêt », a ajouté Iravani.
Il a également condamné et rejeté catégoriquement les allégations non fondées formulées par la représentante des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, contre Téhéran, lors des récentes sessions du Conseil de sécurité. Il a souligné que la représentante américaine avait profité de la plateforme onusienne pour diffuser délibérément des mensonges et des désinformations.
« L’Iran n’a jamais entrepris d’activités en violation de la résolution 2216 de 2015, y compris la vente ou le transfert d’armes ou de systèmes d’armes qui contreviendraient à cette résolution, et ce, d'autant plus que l’Iran a toujours plaidé pour la résolution de la crise au Yémen par des moyens politiques », a-t-il réitéré.
Le représentant iranien auprès de l'ONU a vivement critiqué les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés en raison de leurs récents actes d'agression contre le Yémen, affirmant que ces pays portaient l'entière responsabilité de la violation du droit international.
Iravani a finalement exhorté la communauté internationale à condamner l'agression militaire anglo-américainne contre le Yémen, et a affirmé que ces attaques constituaient une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies.
Les Yéménites ont déclaré ouvertement leur soutien à la lutte de la Palestine contre l’occupation israélienne depuis que l’entité israélienne a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza, le 7 octobre 2023, après que les mouvements de résistance palestiniens ont mené l'attaque-surprise Tempête d’Al-Aqsa en riposte aux atrocités intensifiées du régime sioniste.
La campagne militaire incessante d'Israël contre Gaza a tué au moins 24 100 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 60 800 autres.
Des rapports ont révélé que les compagnies maritimes israéliennes ont déjà décidé de réacheminer leurs navires par crainte d'attaques des forces yéménites.
Les forces yéménites ont lancé des attaques de missiles et de drones sur des cibles dans les territoires occupés palestiniens après l’agression israélienne contre Gaza.
