Latifa Abouchakra
PressTV, La Haye
La Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye a entendu les arguments des avocats représentant l’Afrique du Sud qui accusent le régime israélien d’avoir commis le génocide à Gaza. Les juges examinent désormais le bien-fondé de cette affaire à laquelle le régime de Tel-Aviv s’est opposé avec véhémence et a imputé la responsabilité de ses actes à la Résistance.
Deux jours historiques à la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye, où l’ancien État d’apartheid d’Afrique du Sud a engagé une procédure contre Israël pour son génocide contre le peuple palestinien. L’Afrique du Sud a présenté des arguments convaincants, démontrant clairement que la Convention sur le génocide a été violée sous plusieurs catégories.
Les représentants du régime israélien ont essayé à blâmer la Résistance et ont qualifié le tableau dressé devant le tribunal de « déformé » et de « description manipulatrice de la réalité. » Ignorant le contexte de 75 ans d’occupation, leur défense a été qualifiée d’« illogique » et de « tentative désespérée de marquer des points ».
La propagande qu’ils continuent pendant ces trois derniers mois ne fonctionnera pas cette fois-ci. Le masque est tombé, et le monde occidental qui s’est longtemps présenté comme le bastion de la démocratie doit désormais prouver qu’il peut étendre ces mêmes droits au Sud.