La Résistance islamique en Irak affirme que trois bases américaines dans ce pays arabe et en Syrie voisine viennent d’être frappées, en signe de soutien aux Gazaouïs soumis à une guerre génocidaire de la part du régime israélien fortement soutenue dans son action par Washington.
La Résistance irakienne a fait état mercredi 10 janvier dans des communiqués distincts des attaques menées contre des bases américaines en Syrie et en Irak.
En Irak, une attaque de drones a visé la base d'occupation [américaine] près de l'aéroport international d'Erbil, dans la région du nord du Kurdistan irakien tandis qu'en Syrie, c’est la « base d'occupation américaine », intitulée Hemo, située à l'ouest de l'aéroport de Qamichli, dans la province de Hassaké, dans le nord-est du pays qui a été frappée.
La chaîne satellite Al Alam a par ailleurs rapporté ce mercredi que la Résistance avait confirmé une attaque au missile contre la base militaire appartenant aux troupes américaines, située dans le champ pétrolier de Conoco, au cœur de la Syrie.
La Résistance a déclaré que les frappes avaient été lancées « en réponse aux massacres commis par les militaires sionistes contre le peuple à Gaza ».
Au moins 23 357 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et 59 410 autres blessés pendant la guerre lancée par le régime à la suite d'une opération organisée par les mouvements de résistance de la bande côtière
Les États-Unis, le plus grand allié d'Israël, fournissent au régime un soutien militaire sans faille depuis le début de la guerre, équipant Tel Aviv de plus de 10 000 tonnes de matériel militaire.
Washington a également torpillé la perspective d’une cessation des hostilités israéliennes en bloquant la ratification de toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies qui appelaient au rétablissement d’un cessez-le-feu permanent à Gaza.
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La coalition dirigée par Washington sous prétexte de lutter contre les terroristes, s’est déployée en Irak et en Syrie en 2014 sous prétexte de combattre le groupe terroriste Daech. Elle y maintient sa présence, même si les pays arabes et leurs alliés ont vaincu le groupe terroriste fin 2017.
Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Soudani a récemment déclaré que son gouvernement prévoyait de créer un comité chargé d'organiser le retrait des troupes américaines d’Irak.
Les déclarations de la Résistance islamique ont confirmé que cette dernière continuera à « frapper les bastions ennemis ».