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La manifestation anti-Netanyahu à Tel-Aviv dégénère en violence

La manifestation anti-Netanyahu à Tel-Aviv, samedi 6 janvier 2024. (Photo via X)

Des centaines de personnes ont manifesté, samedi 6 janvier, contre le Premier ministre du régime israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv, exigeant la libération des prisonniers à Gaza et des élections immédiates.

Lors de la manifestation, des policiers israéliens se sont heurtés à un certain nombre de manifestants et le rassemblement a dégénéré en violence.

Les familles des prisonniers israéliens à Gaza ont aussi fait partie des manifestants exigeant, tous, la démission de Netanyahu et des élections immédiates.

Il y a deux jours, les opposants et les familles des prisonniers israéliens ont aussi défilé dans les rues et ont bloqué l’une des autoroutes de Tel-Aviv exigeant la libération des prisonniers.

Le mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas a annoncé que les négociations concernant la libération des captifs à Gaza ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre, suite à l'assassinat par le régime sioniste de Saleh al-Arouri, chef adjoint du Hamas, à Beyrouth.

Des sources d’information ont confirmé le martyre de Saleh al-Arouri, suite à une attaque de drone israélien sur l'un des Bureaux du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth. L'attaque a fait 3 morts et 11 blessés, selon des sources libanaises.

Dans ce contexte, les prisonniers israéliens capturés par le Hamas sont devenu un défi énorme pour le cabinet de Netanyahu. Quelques semaines avant, la réunion sélective de Netanyahu avec quelques familles seulement de prisonniers a provoqué la colère des autres proches des captifs israéliens détenus par le Hamas à Gaza.

Des médias locaux ont rapporté, 19 décembre, que la sélection de 15 personnes dans les familles de prisonniers israéliens pour la rencontre avec Netanyahu avait provoqué la colère de toutes les familles, suscitant une vague de critiques publiques contre lui.

Il semble que la raison de cette rencontre sélective soit liée à son dernier entretien durant lequel des familles avaient quitté la salle en criant, en signe de protestation à ses propos. Les experts et les médias avaient rapporté, 2 semaines avant cette rencontre-là, que la reprise des opérations militaires à Gaza avant l’accomplissement du procès des échanges de tous les prisonniers avait d’ores et déjà provoqué la colère des familles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV