Alors que l'Iran se prépare pour les élections législatives prévues le 1er mars 2024, le Leader de la Révolution islamique a souligné l'importance de la participation du peuple aux élections, affirmant qu'il s'agit d'un « devoir » civique.
« Quiconque s'oppose aux élections s'oppose à la République islamique et à l'Islam », a déclaré l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, ce mercredi 3 janvier à Téhéran, lors d'une rencontre avec un groupe de récitateurs d'élégies, à l'occasion de l'anniversaire de la bienheureuse naissance de la vénérée Fatima Zahra (AS).
« [Participer] aux élections est un devoir. Il est du devoir de ceux qui suivent la voie du jihad de clarification de créer un sentiment de devoir [parmi les gens] envers les élections », a-t-il ajouté, faisant référence à un terme utilisé pour décrire une campagne visant à éduquer les gens sur les élections et les complots de l'ennemi.
L’Ayatollah Khamenei a également dénoncé une « démarche hostile » de certains visant à affaiblir le rôle de la nation dans la gestion du pays.
Il a en outre condamné les tentatives visant à décevoir le peuple et à le rendre méfiant en prétendant que les élections sont inutiles et sans effet.
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a affirmé que la frontière du monde musulman se trouvait de nos jours à Gaza, ajoutant que les Palestiniens s’y opposent à l’Arrogance et aux États-Unis.
« Aujourd’hui, la frontière du monde musulman se trouve à Gaza, le pouls du monde musulman bat aujourd’hui à Gaza, et les Palestiniens se dressent contre le monde de l’incrédulité, de la tyrannie, de l’arrogance et contre les États-Unis », a déclaré le Leader.
Le régime israélien mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza depuis octobre, tuant au moins 22 313 personnes, pour la plupart des enfants et des femmes. Plus de 57 000 autres personnes ont été blessées.
« Le “soft power” est plus efficace que le “hard power” »
Ailleurs dans son discours, le Leader a déclaré que le « soft power » est plus efficace que le « hard power », car ce dernier a un effet immédiat, mais qui s’affaiblit.
Au cours des 40 dernières années, a-t-il souligné, la République islamique s’est appuyée davantage sur le soft Power que sur le hard Power.
« Bien sûr, vous savez que j’y crois et que je fais le suivi… d’armes avancées qui correspondent aux besoins et aux capacités des ennemis. Cependant, l’arme intellectuelle et linguistique, l’arme de logique forte, devraient retrouver leur place parmi nous au même titre que le hard Power et la puissance militaire. »
L’Ayatollah Khamenei a également déclaré que les puissances mondiales telles que les États-Unis possèdent des bombes atomiques et toutes sortes d’armes avancées, mais qu’elles investissent dans les arts, le cinéma et la publicité dans le cadre d’une puissance douce.
« La puissance dure signifie que les Américains viennent et restent en Afghanistan pendant 20 ans et dépensent des milliards ; et en fin de compte, ils se trouvent contraints de fuir l’Afghanistan de peur de la haine de la population [à leur égard] », a-t-il ajouté.
« La puissance dure signifie que les États-Unis viennent et s’emparent de l’ensemble de l'Irak avec des équipements. Ils renversent également le gouvernement irakien et siègent à sa place. Après environ 20 ans, le gouvernement le plus détesté en Irak est le gouvernement américain. »
Le Leader a souligné que les Palestiniens n’ont pas d’armes pour se défendre, mais qu’ils attirent aujourd’hui l’attention du public par leur patience, leur innocence et leur résistance.
