Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que le régime israélien paiera de façon certaine le prix de son acte criminel ayant consisté à tuer un haut conseiller militaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en Syrie.
Dans un message publié ce lundi 25 décembre, Raïssi a déclaré que l'acte brutal d'assassinat du conseiller militaire du CGRI lors d'une attaque de missile en Syrie était un autre signe du désespoir du régime sioniste usurpateur.
Seyyed Razi Moussavi qui servait comme conseiller militaire en Syrie, a été tué lundi 25 décembre dans une frappe aérienne israélienne dans le quartier Sayyeda Zeinab de la capitale syrienne, Damas.
Le président a présenté ses condoléances à la famille endeuillée de Moussavi, à ses camarades du CGRI et à la nation iranienne.
Le président iranien a ajouté que le courageux conseiller militaire qui était l'un des compagnons du plus haut commandant antiterroriste, le général Soleimani, avait été tué alors qu'il « assurait la protection des hautes valeurs islamiques ».
Le général Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI et, son camarade irakien, Abu Mahdi al-Muhandis, vice-commandant des Hachd al-Chaabi, ont été tués en martyr avec leurs compagnons lors d'une frappe de drone américaine en janvier 2020.
L'Iran maintient une mission consultative en Syrie à la demande de Damas dans le but d'aider ce pays arabe déchiré par la guerre à se débarrasser des terroristes soutenus par l'étranger qui combattent le gouvernement démocratiquement élu depuis 2011.
Plus tôt en décembre, Israël a tué deux conseillers militaires du CGRI – Mohammad Ali Ataee Shoorcheh et Panah Taqizadeh – lors d'une autre attaque en Syrie.
Le CGRI avait alors annoncé dans un communiqué que ces deux officiers ont été tués en martyr dans le contexte de la sauvagerie implacable du régime israélien « faux et tueur d’enfants » à Gaza.
L'assassinat révèle la nature terroriste d'Israël (Kanaani)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné l’assassinat par Israël du conseiller Moussavi à Damas. Il a déclaré que cet acte cruel et lâche était un autre signe de la nature terroriste du régime occupant Qods.
« Depuis sa sinistre existence, le régime sioniste a commis divers types de crimes en violant de manière répétée et continue les réglementations et normes internationales et aujourd'hui, il a également commis un acte terroriste lâche et agressif », a ajouté le porte-parole.
Kanaani a souligné que l'Iran se réserve le droit d'adopter les stratégies nécessaires et de répondre à cet acte dans un temps et un lieu convenables.
Rassemblement d’étudiants à Téhéran
Par ailleurs, un groupe d'étudiants a organisé un rassemblement de protestation sur la place « Pasteur » et devant le Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale, à Téhéran, capitale iranienne.
Lors de ce rassemblement, les étudiants ont scandé des slogans contre le régime d'occupation sioniste et les États-Unis, en condamnant l’assassinat de Seyyed Razi Moussavi et celui des habitants de Gaza, sans manquer d’exiger une réponse ferme de l'Iran à ce lâche assassinat.
Un groupe d'étudiants portant des linceuls participait à ce rassemblement et scandait des slogans tels que « République islamique, vengeance, vengeance », « mort à Israël » et « mort à l'Amérique ».
Ce rassemblement spontané s'est tenu tard hier soir, lundi 25 décembre, quelques heures après l'assassinat du conseiller Moussavi.