Prenant la parole lors de la Conférence internationale de Téhéran sur la Palestine, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré samedi 23 décembre que le Conseil de sécurité n’a pris aucune mesure efficace afin de mettre fin aux attaques du régime sioniste contre la bande de Gaza, en considérant les États-Unis et les alliés de la Maison-Blanche comme étant le principal obstacle à cette question.
Lors de la conférence, Amir-Abdollahian a déclaré que la question palestinienne a toujours été au centre des priorités de la République islamique d'Iran, de la pensée du fondateur de la Révolution islamique, l'imam Khomeini, et de la vision du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei.
Ce qui nous rassemble ici, c’est la question de la Palestine, notamment les développements de ces dernières semaines, le massacre d’au moins 20 000 Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée, pour la plupart des femmes et des enfants, la destruction massive des infrastructures vitales ainsi que le déplacement forcé des Gazaouis, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie iranienne a énuméré les objectifs ultimes des participants à la conférence de Téhéran à savoir mettre fin aux attaques brutales du régime d'occupation israélien, faire face aux crimes de guerre et à la violation du droit humanitaire international, et trouver des solutions pour soutenir le droit du peuple palestinien à l'autodétermination.
Cette conférence se tient dans une situation où le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, vendredi 22 décembre, un projet de résolution centré sur l’acheminement immédiat d’une aide humanitaire à grande échelle dans la bande de Gaza, a indiqué le ministre iranien des Affaires étrangères.
Ceci intervient alors que le Conseil de sécurité en tant que responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales n’a pris aucune mesure pour mettre un terme aux massacres dans les territoires occupés, a déploré le haut diplomate de la République islamique d’Iran, en précisant que les obstacles, à savoir les États-Unis et leurs alliés, apportent un soutien inconditionnel à l’occupant et au génocide.
Dans cette situation, tous les acteurs internationaux, en particulier les gouvernements indépendants, ne doivent ménager aucun effort pour soutenir la Palestine, a insisté Hossein Amir-Abdollahian.
À noter que les délégations politiques, parlementaires et médiatiques, ainsi que les think tanks de 69 pays ont participé à la Conférence internationale de Téhéran sur la Palestine.
L’Irak, le Niger, la Syrie, le Nicaragua, le Pakistan, l’Afghanistan, la Bolivie, Oman, la Mauritanie, la Turquie, la Russie, Cuba, la Chine, l’Indonésie, les Émirats arabes unis, le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Irlande, la Bosnie-Herzégovine, la Tunisie, la Malaisie, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Thaïlande, le Sri Lanka, l’Espagne, le Mali, l’Australie, la France, le Koweït, la Suède, la Jordanie, la Serbie, la Géorgie, la Côte d'Ivoire, la République du Congo, le Sénégal, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Kirghizistan, l’Italie, le Ghana, le Zimbabwe, la Grèce et le Venezuela, figuraient parmi les pays participant à la conférence internationale de Téhéran.
Images de la Conférence internationale de Téhéran sur la Palestine. Samedi 23 décembre 2023.
Source : ©president.ir
