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Le 13e bataillon de la Brigade Golani contraint de se retirer de Gaza après sa défaite à al-Shujaiya

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Les membres de la brigade Golani attendent les funérailles de l’un de leur camarade, tué dans une opération de la Résistance palestinienne à al-Shujaiya, dans le nord de Gaza, le 22 juillet 2014. ©AP

La brigade Golani, l'une des brigades d'infanterie d'élite de l'armée israélienne qui mène une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, s'est retirée de l'enclave palestinienne après avoir subi des pertes considérables.

Le 13e bataillon de la brigade Golani des forces d’occupation israélienne a « transféré le contrôle » du quartier d’al-Shujaiya (au nord de Gaza) à une autre force, a rapporté vendredi 22 décembre, le journal Al-Araby al-Jadeed, basé à Londres, citant la chaîne d’information 13 israélienne.

Après leur retrait de la bande de Gaza, les médias israéliens ont publié des clips vidéo qui montrent des soldats du bataillon « célébrant » leur retrait du champ de bataille.

Al-Shujaiya a la réputation d'être un « piège mortel » pour les forces israéliennes, et le quartier abrite Tell al-Muntar, une colline qui a donné à la région une importance militaire pendant des siècles.

Ce quartier a toujours été considéré comme la porte d'entrée de Gaza, en raison de ses vues dominantes et de son accès stratégique à l'ensemble de la ville de Gaza.

Le départ des forces israéliennes d’al-Shujaiya est intervenu après que les combattants des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont infligé de lourdes pertes à la Brigade Golani.

10 membres de la Brigade Golani ont été tués dans le quartier d'al-Shujaiya et quatre autres grièvement blessés le 12 décembre, dans une embuscade tendue par les Brigades Al-Qassam.

Le Times of Israel a considéré l’embuscade comme l’un des affrontements les plus meurtriers depuis l’invasion des troupes israéliennes contre la bande de Gaza.

Parmi les morts figurent plusieurs officiers supérieurs de l'armée israélienne, dont le colonel Itzhak Ben Basat, chef de l'équipe du commandant de la Brigade Golani, et Tomer Grinberg, commandant du 13e bataillon de la Brigade Golani.

Un peu loin sur la frontière entre le Liban et Israël, un soldat israélien a été tué et un autre grièvement blessé dans une attaque du Hezbollah qui se dit engagé à poursuivre ses opérations de représailles aussi longtemps que le régime poursuivra ses assauts.

L'armée israélienne a annoncé vendredi qu'un de ses effectifs avait été tué et un autre grièvement blessé dans une attaque à la roquette du Hezbollah libanais contre le nord de la Palestine occupée.

 « Le Hezbollah a tiré vendredi matin des roquettes vers le nord d’Israël. Un militaire israélien a été tué et un autre grièvement blessé », ont confirmé les médias israéliens citant l’armée d’occupation plus tard dans la journée.

Selon les informations, « une vingtaine de roquettes » ont été tirées depuis le Liban sur des positions militaires proches des colonies de peuplement de Shomera et Shtula, près de la frontière sud-libanaise.

La chaîne de télévision arabophone libanaise Al Manar a confirmé dans un message publié sur le réseau social X une attaque de représailles du Hezbollah et le nombre de victimes israéliennes. « Urgent | Médias ennemis : annonce de la mort d'un soldat israélien et des blessures graves d'un autre dans la colonie de Shtula suite aux tirs de roquettes du Hezbollah ce matin », a-t-elle rapporté.

A lire: Le Hezbollah frappe Kiryat Shmona en réponse aux attaques des FOI contre des civils

Dans un communiqué publié jeudi, le Hezbollah a rapporté que ce mouvement avait tiré des salves d'obus d'artillerie et de roquettes sur la colonie de peuplement de Kiryat Shmona, au nord de la Palestine occupée, en riposte aux attaques constantes du régime sioniste contre le peuple palestinien à Gaza.

Le Hezbollah a également indiqué que ses combattants avaient tiré des roquettes incendiaires sur la base militaire de Biranit en réponse à une frappe israélienne, réitérant qu'il n'hésiterait pas à défendre les villes et villages libanais. 

Ces développements surviennent au milieu d’une guerre incessante que le régime israélien mène contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, suite à une opération menée par les groupes de Résistance basés à Gaza qui a conduit à la captivité de centaines de personnes.

Les groupes de Résistance se sont engagés à ne pas renoncer à défendre le territoire face à l'attaque israélienne, se disant prêts à mener une « longue guerre » contre le régime occupant.

Au moins 20 057 Palestiniens, dont quelque 8 000 enfants et 6 200 femmes, ont été tués dans la bande de Gaza. Plus de 53 000 autres personnes ont été également blessées. Des milliers d’autres seraient aussi ensevelies sous les décombres.

Le régime israélien a largement coupé l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’électricité dans la bande de Gaza. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV