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Guerre à Gaza: les entreprises technologiques israéliennes ont les chiffres au plus bas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les entreprises technologiques israéliennes subissent les effets négatifs de la guerre à Gaza. (Illustration)

« Nous sommes confrontés à la plus grande crise de l’histoire d’Israël, et c’est une réalité inconcevable », a déclaré la directrice générale de Facebook en Israël, Adi Soffer Teeni.

Adi Soffer Teeni a dirigé un panel de personnalités technologiques israéliennes de haut niveau lors de la « Conférence Globes Israel Business » qui ont exprimé leur inquiétude face au déclin des investissements en Israël après le déclenchement par Tel-Aviv de la guerre dans la bande de Gaza.  

L’investisseur israélien, Gigi Levy-Weiss qui est un partenaire fondateur de NFX, compagnie israélienne spécialisée dans l’investissement dans les entreprises technologiques en démarrage, s’est dit préoccupé par le faible nombre de nouvelles startups créées en Palestine occupée, entre autres à cause de la guerre à Gaza et de la crise politique qui l’a précédée à l’intérieur de la société israélienne.

« Le nombre de nouvelles entreprises technologiques créées cette année est de 400, un niveau bas que nous n’avons pas vu depuis 2003 », a déclaré Levy-Weiss.

Il a ajouté : « C’est un point bas que nous n’avons pas vu depuis 20 ans en Israël et ce chiffre tend encore plus vers zéro depuis le 7 octobre. En tant que partenaire d’un fonds actif aux États-Unis, je constate là-bas la tendance inverse, où il est généralement en hausse. »

La directrice générale de Facebook en Israël, Adi Soffer Teeni a déclaré : « Quelque 54 % des exportations israéliennes proviennent de la haute technologie et 18 % du PIB israélien et 12 % des salariés de l’économie sont employés dans cette industrie. Mais le chiffre le plus important que nous devons retenir est 34 % de l’impôt sur le revenu qui provient de l’industrie technologique, qui souligne son importance pour la résilience de l’économie israélienne, sauf qu’elle se trouve désormais dans une guerre qui crée de nouveaux défis. »

Elle a ajouté : « Nous sommes confrontés à la plus grande crise de l’histoire d'Israël, et c’est une réalité inconcevable. Pourtant, nous devons admettre que la haute technologie est une voie cruciale pour sortir de la crise actuelle. »

Par ailleurs, le journal israélien Calcalist a rapporté que les entreprises technologiques souffrent énormément des conséquences de la guerre à Gaza, car l’armée mobilise, entre autres, des employés du secteur technologique. Or, dans les startups, la main-d’œuvre est généralement caractérisée par des employés plus jeunes.

Dans les entreprises plus grandes et mieux établies, le pourcentage de réservistes enrôlés varie en moyenne de 5 à 10 %. Dans les startups, les pourcentages sont bien plus élevés, avoisinant les 20 % en moyenne. Il existe des cas extrêmes, comme une jeune startup de cybersécurité où 13 salariés sur 15 sont dans la réserve. L’absence de ces salariés affecte naturellement la capacité de fonctionnement des entreprises, notamment des plus petites.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV