Les « mains sales » des ennemis sont clairement visibles dans l’attaque terroriste sanglante contre un poste de police à Rask, a déploré, samedi 16 décembre, le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran, le général de division Abdolrahim Moussavi.
Dans un message adressé au chef de la police iranienne, le général de brigade Ahmad Reza Radan, le général Moussavi a indiqué que l’attaque terroriste « aveugle » a mis en évidence le complot des ennemis visant à saper l’unité entre les musulmans.
En outre, le général de division Moussavi a déclaré que les militaires de l’armée apporteraient leur plein soutien à la police iranienne, se disant convaincu que les auteurs de cet attentat seraient identifiés et traduits en justice.
À son tour, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exprimé ce samedi ses condoléances pour les pertes en vies humaines causées par l’attentat terroriste perpétré à Rask
Ces attaques terroristes menées par les ennemis du progrès et de la sécurité de la République islamique d’Iran n’arrêteront pas le développement rapide du pays et ne mettront pas en danger la sécurité de l’Iran et de la province du Sistan-et-Baloutchistan, a écrit M. Amir-Abdollahian dans un poste sur X.
Par ailleurs, les Nations unies ont fermement dénoncé ce samedi l’attaque terroriste à Rask.
Vendredi 15 décembre, une attaque terroriste contre un poste de police dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays, a coûté la vie à 11 policiers et fait sept blessés, dont certains se trouvent dans un état critique. Le groupuscule terroriste Jaish al-Adl, communément connu sous le nom de Jaish al-Zolm, basé au Pakistan, a revendiqué l’attentat.
L’attaque a eu lieu vers minuit. Il s’agit l’une des plus meurtrières depuis des années dans la région frontalière.
Des attaques similaires ont été menées dans le passé. Le 23 juillet, quatre policiers ont été tués au cours d'une patrouille. Deux semaines plus tôt, deux policiers et quatre assaillants avaient été tués lors d'une fusillade dans cette province du sud-est, le 8 juillet.