Le président iranien a ordonné que des efforts rapides soient déployés pour identifier les auteurs de l’attaque terroriste de vendredi matin contre un poste de police dans le sud-est de l’Iran, qui a fait au moins 11 morts et plusieurs blessés.
Dans un communiqué, Ebrahim Raïssi a présenté ses condoléances à la nation iranienne et en particulier aux familles des forces de police « dévouées » qui ont été victimes de l’attaque dans la région de Rask, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, revendiquée par le groupuscule terroriste Jaish al-Adl, communément connu sous le nom de Jaish al-Zolm, basé au Pakistan
« Les puissantes forces de sécurité et de maintien de l’ordre doivent identifier les auteurs et les commanditaires de ce crime odieux le plus rapidement possible afin qu'ils puissent être punis pour leur acte honteux », indique le communiqué.
Le président a imputé la responsabilité de ce qu’il a qualifié d’attaque terroriste « lâche et aveugle » aux « comparses de l’Arrogance mondiale ».
L’attaque meurtrière a suscité les condamnations de divers responsables iraniens, ainsi que pakistanais.
Le président du Parlement iranien, Mohammad-Baqer Qalibaf, a appelé à une réponse rapide à cette attaque.
Il a déclaré que les adversaires de l'Iran ont tenté à plusieurs reprises de briser la volonté de la nation iranienne par des actes aussi futiles, mais qu'ils devraient savoir que de tels actes entraîneront une « punition sévère ».
Une journée de deuil a été annoncée dans la province du Sistan-et-Baloutchistan pour honorer les victimes.
Le ministre de l'Intérieur Ahmad Vahidi a promis que les assaillants seraient traduits en justice.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a lui aussi condamné l’acte de terreur perpétré par le groupe séparatiste et a promis que le ministère s’associerait à d’autres organes gouvernementaux pour punir les assaillants.
L'ambassadeur du Pakistan en Iran a également condamné l'attaque.
L'attaque, qui a eu lieu vers minuit, a été l'une des plus meurtrières depuis des années dans la région située près de la frontière iranienne avec l'Afghanistan et le Pakistan.
Des attaques similaires ont déjà eu lieu, notamment le 23 juillet, lorsque quatre policiers ont été tués alors qu'ils patrouillaient.