Alors que les Etats-Unis intensifient les plans hostiles contre Pyongyang, KCNA souligne que la politique de deux poids, deux mesures des Etats-Unis ne marchera pas dans le domaine spatial.
L’agence de presse officielle de la Corée du Nord, KCNA, a rapporté : «Washington s’est humilié lui-même aux yeux du monde en présentant la question du satellite Malligyong-1 au Conseil de sécurité des Nations unies ».
KCNA a ajouté : « Pyongyang trouve ironique le raisonnement de Washington qui a soutenu récemment le lancement de satellite espion de la Corée du Sud. Et, il dénonce la politique de deux poids, deux mesure des Etats-Unis ».
Toujours selon cette agence, la Corée du Nord a annoncé que le satellite Malligyong-1 constitue un outil efficace pour mener des attaques d’envergure contre les ennemis de Pyongyang. En outre, le pays serait déterminé à lancer prochainement d'autres satellites espions pour recueillir des informations sur les activités militaires de ses ennemis dans les zones stratégiques dont la péninsule de Corée et l’océan Pacifique.
Récemment, l'Administration nationale de la technologie aérospatiale de la Corée du Nord a fait savoir qu’on avait réussi à placer le premier satellite espion, Malligyong-1en orbite par le lanceur spatial Chollima-1.
Malligyong-1 a été lancé, mardi 28 novembre, depuis la rampe de lancement de Sohae, et il est entré en orbite avec succès. Kim Jong-un, le dirigent de la Corée du Nord a assisté en personne à la cérémonie et il a surveillé de près le déroulement de l’opération.
Le lancement du satellite militaire a été fait alors que Séoul et Tokyo l’ont condamné fermement en prétendant que cela allait à l’encontre des approbations précédentes du Conseil de sécurité, et que Pyongyang n’était pas dans son droit. D'ailleurs, ils ont qualifié le projet de satellite de Pyongyang de couverture à des essais éventuels de missile.
Adrienne Watson, la porte-parole américaine du Conseil suprême de sécurité nationale, s’est exprimée sur le sujet ainsi : « Washington condamne fermement la Corée du Nord pour le lancement du satellite ; ce qui fera accentuer les tensions et entraînera les risques d’instabilité dans la région et au-delà ».
