Lors d’une réunion avec le Premier ministre syrien Hussein Arnous qui s’est tenue samedi 9 décembre à Téhéran, le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber, a souligné les relations « stratégiques et amicales » entre la République islamique d’Iran et la Syrie, avant de préciser que Téhéran était déterminé à élargir sa coopération économique avec Damas.
Le gouvernement et la nation iraniens attachent une grande importance à la stabilité, à l’indépendance, au bien-être et à la prospérité de la nation syrienne, a déclaré Mokhber au Premier ministre syrien.
Faisant part des crimes contre l’humanité, du génocide et des crimes de guerre du régime israélien contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza, le premier vice-président iranien a indiqué que la communauté internationale était témoin de circonstances sans précédent dans l’histoire, avant de critiquer cette dernière pour son incapacité à adopter une mesure efficace face à de telles cruautés.
L’opération Tempête d’Al-Aqsa menée par les combattants de la Résistance palestinienne a fait voler en éclat les illusions de grandeur des États-Unis et du régime israélien, a indiqué M. Mokhber, en ajoutant : « Ils se faisaient des illusions sur leur puissance et avaient propagé de telles illusions dans le monde entier ».
Washington et Tel-Aviv n’ont lamentablement pas réussi à atteindre aucun des objectifs qu’ils s’étaient fixés à Gaza, a estimé Mohammad Mokhber, soulignant que l’Axe de la Résistance est devenu fort et puissant et a rendu ses ennemis incapables de l’affronter.
« Tout comme le groupe terroriste Daech, qui n’a pas pu atteindre ses objectifs en Syrie en raison de la résistance héroïque du gouvernement et de la nation syriens, le régime sioniste ne sera pas en mesure de dominer la région en raison de la fermeté de la population de Gaza », a-t-il martelé.
En outre, le premier vice-président de la République islamique d’Iran a exprimé l’espoir que les ennemis, leurs militaires ainsi que leurs partisans se retireraient complètement d’Asie occidentale.
Pour sa part, M. Arnous a déclaré que le gouvernement et la nation syriens n’oublieraient jamais le soutien inconditionnel de la République islamique d’Iran à Damas ainsi que sa position honorable concernant la Syrie. « La Syrie ne changera pas sa position et continuera la voie de la Résistance », a-t-il affirmé.
Vu que l’Iran et la Syrie ont défendu leur indépendance, ils ont toujours été sous la pression de l’arrogance mondiale, des États-Unis et de certains États occidentaux, a indiqué le Premier ministre syrien, en ajoutant : « Les pays occidentaux font pression sur la Syrie, car elle constitue l’un des principaux piliers de l’Axe de la Résistance ».
En ce qui concerne les frappes aériennes et terrestres incessantes d’Israël contre Gaza, M. Arnous a qualifié l’ampleur de l’agression du régime de « bizarre et hors du commun ».
Déplorant le fait que des atrocités israéliennes se produisent sous les yeux du monde, Hussein Arnous a poursuivi : « Il semble que certains [pays] soient prêts à rayer Gaza de la carte du monde. Nous espérons que l’Axe de la Résistance déjouera toutes ces conspirations ».
À noter qu’Israël a lancé, le 7 octobre, une guerre sanglante contre la bande de Gaza après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en riposte à la campagne d’effusion de sang et de dévastation menée par le régime israélien pendant des décennies contre les Palestiniens.
Depuis le début de l’offensive israélienne, le régime de Tel-Aviv a tué en martyr au moins 17 487 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, en a blessé 46 480 autres.
La République islamique d’Iran et la Syrie signent plusieurs documents de coopération
Plus tard samedi, la République islamique d’Iran et la Syrie ont signé six accords de coopération, dont un accord de libre-échange et des protocoles d’accord dans plusieurs domaines, dont le tourisme, les médias, les sports, les musées et les bibliothèques.
Les deux parties ont également convenu de lancer des routes maritimes et de promouvoir le transport entre Téhéran et Damas.
