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Reprise du procès de Netanyahu pour corruption après une interruption de deux mois

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. ©Getty Images

Le tribunal central israélien de Jérusalem (Qods occupée, ndlr) a repris, ce lundi 4 décembre, le procès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour corruption.

La Société de radiodiffusion publique israélienne (KAN) a déclaré qu’« après une interruption de deux mois, le procès du Premier ministre Benjamin Netanyahu a repris devant le tribunal central », a rapporté l'agence de presse Anadolu.

La KAN (officielle) a indiqué que le tribunal allait continuer les auditions des témoignages portant sur plusieurs accusations à l’encontre de Netanyahu.

Anadolu, citant le site d'information israélien Ynet, a affirmé que « Netanyahu est dispensé de comparaître pour ces auditions, mais il pourrait être invité à témoigner d'ici quelques mois ».

Selon Ynet, « si la guerre continue pendant plusieurs mois, il faudra se poser la question de savoir comment la guerre et les audiences judiciaires peuvent se dérouler simultanément ».

Netanyahu fait face à des accusations de pots-de-vin, de fraude et d’abus de confiance, selon un acte d’accusation déposé par l’ancien conseiller juridique du gouvernement israélien, Avichai Mandelblit, au début de l’année 2020 ; des accusations niées par Netanyahu.

La première séance d’audition de Netanyahu s'était tenue le 24 mai 2020 ; or la loi israélienne n’oblige pas le Premier ministre à démissionner de ses fonctions, à moins qu'il ne soit reconnu coupable par la Cour suprême, au terme d’un processus qui pourrait durer plusieurs mois.

Le procès a repris quelques jours seulement après la reprise de la guerre israélienne contre la bande de Gaza, au terme de la trêve humanitaire temporaire le 1ᵉʳ décembre dernier.

L'accord de cessez-le-feu avait été conclu avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, pour une durée de 7 jours, au cours desquels des prisonniers ont été échangés et des opérations humanitaires limitées avaient permis d’apporter de l'aide aux deux millions d'habitants de l'enclave palestinienne. 

Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne mène des opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza. Le bilan est lourd : 15 523 morts palestiniens, 41 316 blessés, des destructions massives infligées aux infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV