Le président colombien, Gustavo Petro, a vivement critiqué les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, qualifiant les frappes aériennes du régime sioniste sur la ville de Deir al-Balah, au centre de Gaza, de « pratiques nazies ».
« Ils [Israéliens] prétendent que cela n’a rien à voir avec le nazisme ; tuer 5 300 garçons et filles palestiniens est une pratique nazie, malgré la réticence de l’Occident à reconnaître cette vérité », a posté Petro sur la plateforme du réseau social X, anciennement connue sous le nom de Twitter.
Une séquence vidéo d’une zone civile rasée par des frappes aériennes des forces du régime israélien sur Deir al-Balah était jointe à la publication.
Petro a comparé à plusieurs reprises les crimes atroces commis par les Israéliens contre les Palestiniens aux pratiques nazies au XXe siècle.
Le dirigeant colombien avait précédemment établi un parallèle entre les frappes aériennes israéliennes sur Gaza et les attaques « de type nazi », soulignant que le génocide avait été lancé par le régime d’apartheid contre Gaza.
Les remarques de Petro reflètent l’inquiétude croissante de la communauté internationale alors que les forces du régime israélien continuent de massacrer les Palestiniens, provoquant la mort d’au moins 16 000 civils, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre.
Après que le régime israélien a lancé son opération de nettoyage ethnique sous prétexte d’éradiquer les groupes de résistance à Gaza, Petro a exprimé sa solidarité avec le peuple palestinien dans de nombreux messages postés sur X.
Le président colombien a souligné que les Israéliens devraient cesser leurs attaques systématiques contre la population civile, exhortant l’Union européenne à condamner la guerre génocidaire menée par les Israéliens contre Gaza.
Petro a également souligné que les besoins fondamentaux pour la survie humaine, tels que l’eau, la nourriture, le carburant et l’électricité, doivent être rétablis à Gaza, s’engageant à envoyer une aide humanitaire dans la bande assiégée.
En plus des bombardements israéliens incessants, des attaques terrestres directes, les forces sionistes ont coupé l’acheminement de produits de première nécessité à Gaza.
Parallèlement, les responsables de l’ONU ont exprimé leur ferme opposition à la reprise « catastrophique » de la guerre génocidaire menée par les Israéliens contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
Le Bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires à Genève a déclaré vendredi que la reprise des attaques israéliennes contre les Palestiniens sans défense vivant dans la bande de Gaza signifiait que « l’enfer sur Terre était de retour à Gaza ».
Les avions de combat israéliens ont repris leurs frappes aériennes sur Gaza alors qu’un cessez-le-feu d’une semaine entre le régime sioniste et le Hamas a expiré vendredi.
Les forces du régime de Tel-Aviv ont ciblé des centres médicaux lors de leurs attaques sur Gaza, ce qui constitue une violation flagrante du droit international.
« Les hôpitaux de la zone bloquée ne sont plus en mesure de soigner les blessés », a déclaré samedi un porte-parole du ministère palestinien de la Santé.
« Tous les hôpitaux sont saturés par l’afflux de blessés, leur capacité médicale est dépassée et il leur manque d’outils chirurgicaux et d’attelles », a expliqué Ashraf Al-Qoudra.