En réaction à la nouvelle série d'attaques d’Israël contre Gaza et au soutien américain à ce régime, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les États-Unis sont « sans aucun doute » responsables des « crimes de guerre » d'Israël et du « génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Dans un article publié samedi soir sur X, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani a condamné les crimes « horribles » d'Israël qui a repris ses frappes aériennes et ses attaques terrestres contre l'enclave assiégée après l'échec vendredi des pourparlers pour prolonger la trêve temporaire de sept jours.
« L'attaque menée par les avions de chasse de l'entité sioniste contre un complexe résidentiel du camp de Jabalia à Gaza abritant des personnes déplacées qui a fait plus de 100 morts et des dizaines de blessés ainsi que l'attaque contre la zone résidentielle de Shujaiya à l'est de Gaza qui a coûté la vie à plus de 60 personnes , forment une autre page noire et honteuse dans la longue liste des crimes de guerre de l'entité sioniste contre le peuple opprimé de la Palestine au cours des cinquante derniers jours », a-t-il écrit.
Il a imputé les « crimes effroyables » d'Israël au « soutien total » de l'administration américaine au régime sioniste.
« Certains reportages des médias américains ont révélé que Washington avait fourni au régime de l’apartheid israélien des milliers de nouvelles bombes », a-t-il dénoncé. Et de poursuivre : « Il ne fait aucun doute que l'administration américaine est complice des crimes de guerre, des massacres et du génocide des Palestiniens perpétrés par le régime usurpateur israélien».
On estime que 300 personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées samedi après que 50 immeubles résidentiels ont été détruits par des avions de combat israéliens dans le quartier de Shujaiya, selon la défense civile palestinienne à Gaza.
Les habitants affirment que jusqu'à 1 000 personnes habitaient dans la zone ciblée de Shujaiya, un quartier densément peuplé de l'est de la ville de Gaza.
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« Les chiffres sont énormes », a regretté le porte-parole de la défense civile à Gaza, Mahmoud Basal. « Au moins 300 personnes ont trouvé la mort et de nombreuses autres sont portées disparues sous les décombres. »
Basal a ajouté que les équipes de défense civile n’avaient ni les moyens ni l’équipement nécessaires pour éviter le « massacre ».
Plus tôt, au moins 100 Palestiniens avaient été tués par des frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia à Gaza.
Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que les mouvements de résistance palestiniens basés dans l’enclave côtière ont mené l'opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l'entité occupante en réponse au massacre et à la campagne de dévastation menée par le régime israélien pendant des décennies contre les Palestiniens.
L’agression israélienne a jusqu’à présent tué plus de 15 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.