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L’Assemblée générale de l’ONU dénonce l’occupation du plateau du Golan syrien et exige le retrait israélien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens participent à un exercice militaire sur le plateau du Golan annexé par Israël, près de la frontière libanaise. ©AFP

L’Assemblée générale des Nations Unies a renouvelé sa résolution exigeant qu’Israël se retire du plateau du Golan syrien.

La résolution a été renouvelée mardi 28 novembre avec 91 voix pour, huit contre et 62 abstentions.

La résolution a été co-rédigée par un groupe de pays comprenant l'Algérie, le Venezuela, l'Égypte, la Jordanie, l'Irak, le Qatar, la Corée du Nord, Cuba, le Koweït, le Liban, la Mauritanie, les Émirats arabes unis, la Syrie et la Tunisie.

La résolution indique que les États membres des Nations Unies sont « profondément préoccupés par le fait qu'Israël ne se soit pas retiré du Golan syrien, qui est sous occupation depuis 1967, contrairement aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale ».

Le document souligne également « l'illégalité de la construction de colonies israéliennes et d'autres activités dans le Golan syrien occupé depuis 1967 ».

L'Assemblée a déclaré qu'Israël n'a pas encore respecté la résolution 497 du Conseil de sécurité et que sa décision de 1981 d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration au Golan syrien occupé est nulle et non avenue. Elle a exigé une fois de plus qu'Israël se retire de tout le Golan syrien occupé et jusqu'à la ligne du 4 juin 1967. Elle a appelé toutes les parties concernées à reprendre le processus de paix et à assurer son succès en mettant en œuvre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

En présentant la résolution, le représentant égyptien a déclaré que les développements au Moyen-Orient ne doivent pas décourager la communauté internationale de perdre de vue l'occupation israélienne du Golan syrien. Il a ajouté que le droit international et les résolutions doivent être respectés par tous et de manière impartiale.

« Si la communauté internationale rejette le principe de l'occupation d’un territoire par la force dans un cas, elle doit le rejeter dans tous les cas et avec la même détermination », a-t-il déclaré.

S'exprimant avant le vote, le délégué syrien a déclaré que depuis plus de cinq décennies, l'Assemblée générale appelait Israël, la puissance occupante, à mettre fin à son occupation du Golan syrien. Il a réaffirmé le droit légitime de la Syrie à récupérer le Golan syrien occupé, déclarant : « Il s’agit d’un droit établi qui ne peut faire l’objet de compromis ».

Il a rappelé que le quatrième paragraphe de la résolution dispose que l'Assemblée décide une fois de plus que la poursuite de l'occupation du Golan syrien et son annexion de facto constituent une pierre d'achoppement sur la voie de la réalisation d'une paix juste, globale et durable dans la région. Et il réaffirme que toutes les mesures prises par Israël pour imposer ses lois, sa juridiction et sa gouvernance sur le Golan syrien occupé sont nulles et non avenues. 

En outre, l'Assemblée générale des Nations Unies « appelle Israël à reprendre les négociations sur les volets syrien et libanais et à respecter les engagements pris lors des négociations précédentes » et elle « demande au secrétaire général de faire rapport à l'AG lors de sa 79ème session, sur la mise en œuvre de la présente résolution ».

Le plateau du Golan qui appartenait à la Syrie depuis 1944, a été occupé par Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967. En 1981, le Parlement israélien (Knesset) a adopté une loi déclarant unilatéralement la souveraineté sur le plateau du Golan. Le Conseil de sécurité de l'ONU a déclaré l'annexion nulle et non avenue dans sa résolution 497 du 17 décembre 1981.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV