Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que le régime israélien devrait être traduit en justice pour les quatre crimes internationaux fondamentaux qu'il a commis contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza lors de sa dernière opération militaire à grande échelle.
« Au cours des huit dernières semaines, le régime israélien a commis les quatre types de crimes internationaux fondamentaux, à savoir le génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le crime d'agression, de manière répétée et simultanée », a déclaré Reza Najafi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, lundi 27 novembre lors de la 28e session de la Conférence des États parties à la Convention sur les armes chimiques à La Haye, aux Pays-Bas.
« Cela implique la responsabilité internationale du régime israélien et de ses partisans ainsi que la responsabilité pénale individuelle de tous ceux qui ont ordonné et commis de tels crimes ou facilité, aidé et encouragé leur exécution, notamment en fournissant les moyens requis », a-t-il ajouté.
Le haut diplomate iranien a souligné que tous les responsables des crimes contre les habitants de Gaza devront répondre de leurs actes et être traduits en justice.
Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre, plus de 15 000 civils palestiniens ont été tués rien qu'à Gaza tandis que plus de 6 000 sont toujours portés disparus et plus de 36 000 ont été blessés, a déclaré Najafi, ajoutant que plus de 70 % des victimes sont des femmes et des enfants.
Il a rappelé qu'en plus de ces chiffres, les rapports « horribles » et les images « déchirantes » de l'invasion barbare d'Israël ont révélé une fois de plus, de manière claire et indéniable, le caractère très « meurtrier » du régime qui possède des armes de destruction massive (ADM), y compris des armes chimiques dans ses stocks.
Najafi a souligné que les crimes d'Israël ainsi que l'appel d'un ministre du régime à larguer ne serait-ce qu'une bombe nucléaire sur la bande de Gaza prouvaient une fois de plus le grave danger des armes chimiques israéliennes pour la paix et la sécurité régionale et internationale.
Le vice-ministre iranien a souligné l'importance de tout mettre en œuvre pour une universalisation rapide de la Convention sur les armes chimiques, notamment en obligeant le régime israélien à y adhérer sans aucune condition préalable ni délai supplémentaire.
Israël est le seul régime détenteur d’armes nucléaires au Moyen-Orient. Le régime qui poursuit une politique d’ambiguïté délibérée sur ses armes nucléaires possèderait selon les estimations entre 200 et 400 ogives nucléaires dans son arsenal.
Contrairement à l’Iran, Israël n’a pas signé le Traité de non-prolifération (TNP) et poursuit ses activités nucléaires non supervisées avec le soutien des États-Unis et des pays européens.
