Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, affirme qu'il existe un consensus international sur la nécessité d'établir un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza, après environ sept semaines de guerre génocidaire menée par le régime israélien.
Le chef de la diplomatie iranienne a fait ces remarques lundi lors d'un appel téléphonique avec son homologue suisse, Ignazio Cassis.
Amir-Abdollahian a évoqué la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en Palestine, prévue pour ²mercredi.
« Il existe un consensus international sur la priorité de cesser durablement les attaques [d'Israël] contre Gaza et la Cisjordanie [occupée], de lever le blocus [de Gaza], d'envoyer de l'aide humanitaire, y compris des médicaments, de la nourriture et du carburant et, d'empêcher l'expulsion forcée des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Le responsable suisse, pour sa part, a exprimé son inquiétude quant à la situation dans les territoires palestiniens, tout en soulignant la nécessité de libérer les prisonniers, de soutenir les civils, d'envoyer de l'aide humanitaire aux zones touchées et d'empêcher une nouvelle escalade de la guerre à Gaza.
Il a fait état des consultations menées par son pays pour protéger la vie des civils ainsi que les efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza.
Cassis a exprimé l'espoir que la trêve en cours à Gaza soit prolongée pour une période plus longue.
Lire aussi : Analyse de la politique pro-palestinienne de l'Iran
Israël a commencé sa guerre dévastatrice contre Gaza le 7 octobre à la suite d'une opération surprise lancée par les groupes de résistance palestiniens contre le régime occupant de Qods.
Une trêve de quatre jours est entrée en vigueur vendredi 24 novembre dans la bande de Gaza et elle a été prolongée de deux jours après son expiration lundi, 27 novembre 2023.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré lundi dans un rapport que plus de 15 000 Palestiniens avaient été tués dans la guerre génocidaire menée par Israël avant que la trêve n'entre en vigueur. Il a ajouté que ce chiffre incluait 6 150 enfants et 4 000 femmes, et plus de 33 000 blessés.
Outre ses bombardements incessants et aveugles sur Gaza pendant la guerre, Israël a coupé l’approvisionnement en produits de base, comme l’eau, l’électricité, les médicaments et le carburant, à destination de l’un des territoires les plus densément peuplés du monde et abritant plus de deux millions de personnes.
Depuis le début de la guerre, le régime d’Israël a également intensifié son agression en Cisjordanie, tuant des centaines de Palestiniens dans les territoires occupés.
