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Guerre à Gaza et difficile reprise de l’économie israélienne

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Les petites entreprises israéliennes ont été les plus durement touchées par la guerre. ©Financial Times/Photo à titre d'illustration

Selon l’agence de presse Bloomberg, plus d’un tiers des entreprises israéliennes n’ont pas encore repris leurs activités après le choc de l’opération surprise du Hamas le 7 octobre et la guerre qui l’a suivi à Gaza.

Selon les résultats d’une enquête publiée le 25 novembre par Bloomberg, les entreprises israéliennes souffrent toujours de l’incertitude et se trouvent incapables de planifier pour sortir de la situation difficile à cause des pertes accumulées pendant la période de guerre.

Le choc de l’opération Tempête d’Al-Aqsa a été très fort pour les entreprises israéliennes. Même si un certain temps s’est écoulé depuis la guerre, plus d’un tiers des entreprises israéliennes n’ont pas recommencé à travailler, selon le rapport Bloomberg.

En effet, l’économie israélienne est encore loin d’avoir retrouvé sa capacité réelle, selon le rapport de Bloomberg d’après lequel 20 % des entreprises et des sociétés du sud d’Israël (les colonies adjacentes à Gaza qui ont été la cible de l’opération Tempête d’Al-Aqsa) restent toujours fermées. Les infrastructures y ont été endommagées et les habitants ont été évacués, ajoute le rapport.

En outre, selon le rapport, plus d’un tiers des entreprises de construction dans les territoires occupés sont confrontées à une crise de rapatriement de leurs travailleurs et employés, car une grande partie de leurs travailleurs venaient de Cisjordanie et le régime israélien les avait expulsés au début de la guerre.

Bloomberg a souligné que les petites entreprises israéliennes ont été les plus durement touchées par la guerre à Gaza, comme en témoigne une baisse de 21 % des achats hebdomadaires par carte de crédit par rapport à la moyenne d’avant-guerre en 2023, ainsi que des pénuries de main-d’œuvre dues à un rappel sans précédent adressé à quelque 300 000 habitants des territoires occupés pour rejoindre les réservistes de l’armée ; or ce chiffre représente 8 % de la population active israélienne.

Les entreprises israéliennes actives dans les domaines de la santé, de la culture et du divertissement ne s’attendent pas quant à elles à voir une amélioration de leurs revenus en novembre par rapport à octobre dernier, précise Bloomberg.

Le coût de la guerre à Gaza, estimé à environ 48 milliards de dollars, a eu un effet désastreux sur les marchés obligataires de Tel-Aviv, une perte qui signifie presque 270 millions de dollars par jour, selon les estimations du ministère israélien des Finances.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV