La force populaire Bassij a rassemblé quelque 50 000 de ses membres dans les rues de la capitale Téhéran pour exprimer sa solidarité avec les Palestiniens face à l'attaque brutale du régime israélien contre la bande de Gaza assiégée.
Les manifestations, baptisées « Marche vers al-Qods », ont été organisées ce vendredi 24 novembre à l’occasion de la semaine nationale du Bassij en Iran, qui a coïncidé avec le premier jour d’une trêve provisoire qui a mis un terme à près de 50 jours d’agression israélienne contre Gaza.
Les forces Bassij à Téhéran ont défilé dans la rue emblématique Enghelab (Révolution) en direction de l'Université de Téhéran où ont lieu les prières du vendredi.
Brandissant les drapeaux palestiniens et des mouvements de résistance, les participants ont exprimé leur soutien indéfectible au peuple palestinien de Gaza et condamné le génocide perpétré par le régime d'occupation dans le territoire assiégé.
Certains manifestants portaient de faux corps d'enfants palestiniens enveloppés dans des linceuls comme un geste symbolique pour honorer les milliers de vies innocentes perdues dans la guerre israélienne contre Gaza.
Les grandes villes iraniennes ont également été le théâtre de défilés similaires en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération Tempête d’Al-Aqsa en réponse à la campagne d'effusion de sang et de dévastation menée depuis des décennies par Tel-Aviv contre les Palestiniens.
Tel-Aviv a également bloqué l’approvisionnement en eau, en nourriture et en électricité de Gaza, plongeant la bande côtière dans une crise humanitaire.
Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a annoncé jeudi dans un rapport qu'au moins 14 854 Palestiniens, dont plus de 6 150 enfants et 4 000 femmes, ont été tués et plus de 36 000 autres blessés dans les frappes israéliennes.
Quelque 207 agents de santé et 65 Palestiniens figurent parmi les victimes. Et ce, alors que 7 000 Palestiniens sont toujours portés disparus.
Selon ce rapport, 60% des maisons à Gaza ont été détruites ou endommagées à cause de l'agression.
La trêve négociée par le Qatar est entrée en vigueur ce vendredi, et prévoit l'échange de prisonniers et la livraison de secours à la bande de Gaza sur une période de quatre jours.
Selon les termes de l'accord, pour chaque prisonnier israélien libéré, trois prisonniers palestiniens seront libérés, à savoir des femmes et des enfants. Deux cents camions d'aide humanitaire contenant des fournitures médicales pour l'ensemble de la bande de Gaza seront également autorisés à entrer pendant le cessez-le-feu de quatre jours.
