Le président de la RII a déclaré que le régime israélien n’avait pas réussi à atteindre tous les objectifs qu’il s’était fixés en lançant sa guerre actuelle contre la bande de Gaza.
Le chef de l'exécutif a fait ces remarques lors d'un entretien mercredi 22 novembre à Téhéran avec des représentants de cinq chaînes de télévision en langue arabe, à savoir la chaîne libanaise Al Manar, la chaîne irakienne Al Etejah, les chaînes palestiniennes Al Aqsa et Palestine Today ainsi que la chaîne yéménite Al Masirah.
« Israël n'a atteint aucun de ses objectifs d'occupation de la bande de Gaza et d'élimination de la Résistance », a-t-il déclaré.
Faisant toujours référence à la guerre menée par le régime israélien, Raïssi a déclaré : « Ce que le régime sioniste a fait montre qu'il est devenu désespéré face à la résistance palestinienne ».
Le régime sioniste a déclenché la guerre le 7 octobre à la suite d'une opération, baptisée Tempête d'Al-Aqsa, menée par les groupes de résistance en représailles aux exactions montantes des sionistes contre les Palestiniens et en réponse également aux profanations des valeurs sacrées musulmanes. L’opération Tempête d’Al-Aqsa a déjà tué quelques 1 200 colons et forces militaires israéliennes. Par ailleurs, des centaines de sionistes ont été pris comme captifs dans l’opération de la Résistance.
Raïssi a décrit l'opération comme une « défense légitime de ses droits » par le peuple palestinien, motivée par son « impatience croissante face à l'oppression incessante [du régime israélien] ».
« Une nation dont la maison est usurpée, dont les membres de la famille sont emprisonnés et martyrisés et dont les fermes sont détruites, jouit du droit à la légitime défense », a ajouté Raïssi.
L’opération palestinienne, a ajouté Raïssi, a infligé « une défaite militaire, sécuritaire et de renseignements » au régime israélien.
Le président, quant à lui, a fait allusion au meurtre par le régime israélien de plus de 14 500 Palestiniens: « Le meurtre de femmes et d'enfants ne se traduit pas par une victoire » soulignant que le massacre des femmes et des enfants palestiniens « a créé une atmosphère de haine antisioniste sans précédent à travers le monde ».
Le ministre des Affaires étrangères met en garde contre l’échec de la prolongation de la trêve
Mercredi 22 novembre, le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian qui s'est rendu à Beyrouth, la capitale libanaise, a mis en garde contre l'échec de la prolongation de la trêve de quatre jours convenue entre le régime israélien et le Mouvement de résistance palestinien, Hamas à Gaza.
« Si la trêve ne se poursuit pas, les conditions de la région changeront et la portée de la guerre s'étendra », a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen.
« Nous avons déjà averti que si la guerre continue, l'ouverture de nouveaux fronts est inévitable. Les Libanais, les Syriens, les Irakiens et les Yéménites ne peuvent pas rester les bras croisés et regarder ce qui se passe », a déclaré le plus haut diplomate.
Le régime israélien a mené des attaques sporadiques contre le sud du Liban au cours de la guerre, ce qui a déclenché des échanges de tirs entre le régime et le mouvement de résistance libanais, Hezbollah.
Depuis le début de la guerre, les forces armées du Yémen ont également mené plusieurs séries d'opérations contre les territoires occupés en soutien aux Palestiniens, promettant de poursuivre leurs attaques aussi longtemps que le régime poursuivra son agression contre les Palestiniens.
Les groupes de résistance irakiens ont, entre-temps, attaqué à plusieurs reprises des bases abritant des troupes américaines pour affronter les États-Unis, le plus grand et le plus ancien allié d'Israël, qui fournit au régime des milliers de lots d'armes depuis le début de la guerre de Gaza.
Amir-Abdollahian a également souligné les soi-disant plans d'après-guerre des États-Unis et d'Israël pour Gaza, faisant référence aux suggestions de Washington et de Tel-Aviv selon lesquelles le territoire ne pourrait pas être gouverné par le Hamas au lendemain de la guerre.
« Israël et les États-Unis sont incapables d'éliminer le Hamas à Gaza, et le mouvement restera en Palestine, et la fin de la guerre sera en faveur de la Résistance », a-t-il conclu.
