Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que le régime israélien cherchait à se venger des civils palestiniens après son échec face à la Résistance.
Hossein Amir-Abdollahian a fait ce commentaire mardi 21 novembre à Téhéran, lors d'une rencontre avec des ambassadeurs étrangers et des représentants d'organisations internationales en Iran.
Le patron de la diplomatie iranienne a noté que les enfants, les femmes et les personnes âgées représentaient jusqu'à 70% des victimes palestiniennes, qualifiant la sauvagerie israélienne de « génocide » et de « crime de guerre ».
L'Iran, a-t-il déclaré, « continuera à s'efforcer de faire juger les auteurs de ces crimes devant des tribunaux internationaux, même après la fin de la guerre ».
« D’une part, les États-Unis demandent à l’Iran d’inviter les groupes de résistance défendant Gaza à faire preuve de retenue, et d’autre part, ils apportent un soutien total au régime israélien », a précisé M. Amir-Abdollahian. L'attitude des États-Unis est « complètement paradoxale », a-t-il ajouté.
L'Iran n'a pas de « groupes mandataires » dans la région, il n'appartient pas à la République islamique d'exercer des pressions sur les groupes de résistance.
Il a, dans le même temps, rappelé que les États-Unis s'attendaient à ce que la Résistance fasse preuve de retenue, alors qu'eux-mêmes n'ont pas manqué d'apporter un soutien militaire d'envergure au régime israélien tout au long de la guerre.
Amir-Abdollahian a également mentionné les soi-disant projets d'après-guerre des États-Unis et d'Israël pour Gaza, faisant référence aux suggestions de Washington et de Tel Aviv selon lesquelles la bande de Gaza ne serait pas gouvernée par le mouvement de résistance Hamas après la guerre.
Il a mis l'accent sur le droit de la nation palestinienne à l'autodétermination et a réitéré la proposition de la République islamique selon laquelle la crise en Palestine devait être résolue par un référendum auquel participeraient tous ses citoyens.
Le régime israélien a lancé une guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre à la suite d'une opération menée par les groupes de résistance basés à Gaza, qui a tué quelque 1 200 colons et militaires israéliens et conduit à la captivité de centaines d'autres. Jusqu’à présent, plus de 14 000 Palestiniens ont été tués dans la guerre brutale d'Israël.