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Le régime israélien a visé une nouvelle école où avaient pris refuge 2000 déplacés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Frappe israélienne sur une école de l'UNRWA. ©Fars

Le régime israélien poursuit ses raids sur Gaza, faisant passer le nombre de morts à plus de 13 000. Samedi, une frappe aérienne a tué plus de 200 civils palestiniens qui s'étaient réfugiés au sein de l'école al-Fakhoura, dans le camp de réfugiés de Jabaliya. De même, une autre attaque contre l'école Tal al-Zaatar, elle aussi comme la précédente, affiliée à l'UNRWA a également fait des victimes civiles.

L’agence de presse Wafa a rapporté que le régime israélien avait ciblé une deuxième école à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, peu après sa première frappe contre al-Fakhoura. Il s'agissait cette fois encore d'une école de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la bande de Gaza.

Selon le rapport, 12 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés à la suite de cette frappe frappant l'école dans laquelle des centaines de personnes déplacées s'étaient réfugiées.

Des sources locales ont informé Wafa que l'armée du régime sioniste a pris pour cible cette école, située dans la section 12 du camp d'Al-Bureij, au centre de la bande de Gaza, avec un tir de char d'assaut. Selon ces sources, environ 2 000 réfugiés palestiniens y avaient trouvé refuge.

En réponse aux crimes du régime israélien, Amnesty International a annoncé qu'elle disposait de preuves attestant des crimes de guerre commis par le régime israélien et a exigé la condamnation du régime par la Cour pénale internationale.

Dans un communiqué, l’organisation Amnistie internationale a déploré : « Aucun endroit à Gaza n'est plus sûr. Les attaques illégales d'Israël font preuve d’un mépris évident pour la vie des Palestiniens. Nous avons documenté plusieurs cas dans lesquels le régime israélien avait pris pour cible des civils palestiniens sans aucune preuve d’objectif militaire ».

« Nous demandons au procureur de la Cour pénale internationale de prendre des mesures spécifiques pour accélérer l'enquête sur les crimes de guerre commis à Gaza », poursuit le communiqué.

La guerre entre la Résistance palestinienne et le régime israélien est entrée dans son 45e jour. On déplore à ce jour plus de 13 000 morts palestiniens, dont 5 500 enfants et 3 500 femmes sans compter les très nombreux disparus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV